​Les Israéliens de Green 2000 n’ont travaillé qu’avec Jean Pieer Senghor et Mame Mbaye Niang



 
Pas de cahier de charges ni de cahier des clauses techniques générales encore moins de cahier des clauses techniques particulières
 
 
L’Igf signale que les principes directeurs du management moderne impliquent pour tout processus, fut-il le plus classique, une démarche inclusive et participative qui présente l’avantage confirmé d’une forte appropriation par tous les acteurs. D’ailleurs, Mamina Daffé, qui faisait office de directeur technique durant cette période, entendu sur procès-verbal le 7 mars 2018, confirme une situation de quasi exclusion des véritables techniciens, tout en soulignant n’avoir découvert le contrat signé avec Green 2000 que deux mois après son installation comme Coordonnateur national du Prodac, en janvier 2017. Interrogé à son tour, le 13 mars 2018, Jean-Pierre Senghor, qui fut le premier Coordonnateur national du Prodac, a reconnu l’erreur de n’avoir pas formalisé la mise en place d’une véritable équipe de projet.  Mieux, renseigne toujours le rapport de l’Igf, Daniel Pinhassi, qui a été entendu sur procès-verbal, a soutenu avoir eu, essentiellement, comme interlocuteurs lors de cette phase, MM. Senghor et Mame Mbaye Niang, ministre de tutelle d’alors. Pis, auditionné sur l’existence ou non d’un cahier de charges, Mamina Daffé a soutenu n’en avoir pas connaissance. A noter aussi l’absence de cahier de clauses administratives générales fixant les conditions administratives applicables ; l’absence de cahier des clauses techniques générales ; l’absence de cahier des clauses administratives particulières et l’absence de cahier des clauses techniques particulières.
S. THIAM
 

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