La liberté, Cheikh Yérim Seck l’a retrouvée, mais il n’est pas encore tiré d’affaire. Déjà, sa mise en liberté n’a pas été sans conditions, mais une fois les rayons de soleil retrouvés, une autre plainte vient s’abattre sur le journaliste.
Tel Prométhée qui, dans sa plus haute victoire, n’a pas été délivré de son vautour, Cheikh Yérim Seck est sorti libre de son face à face avec le Doyen des juges, mais il porte encore, comme une épine au pied, cette affaire Batiplus. Hier déjà, cela n’a pas été facile pour le Doyen des juges d’instruction de lui accorder le contrôle judiciaire, après que le procureur dans son réquisitoire introductif a demandé son placement sous mandat de dépôt. Mais, pour lui tendre la perche et lui éviter la prison, le juge du premier cabinet d’instruction a dû lui imposer certaines mesures avant de le placer sous contrôle judiciaire.
Cheikh Yérim Seck interdit de parler de l’affaire
La première mesure du juge, c’est l’interdiction pour le journaliste de sortir du territoire national. Ce qui fait que le juge a confisqué le passeport du journaliste qu’il a gardé. Ainsi, tous les 15 jours, il devra se présenter au cabinet du magistrat instructeur pour émarger, histoire de lui prouver qu’il est bien au Sénégal. Mais ce n’est pas tout, le juge Samba Sall a interdit au journaliste de parler de cette affaire Batiplus dans les réseaux sociaux, à la télévision, à la radio, sous peine de révocation du contrôle judiciaire.
La famille Fares poursuit Cheikh Yérim Seck pour diffamation
Et ceux qui croient que c’est fini peuvent déchanter. Selon nos informations, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée hier sur la table du Doyen des juges d’instruction par la famille Fares. Hassan Fares et Cie poursuivent le journaliste pour diffamation suite à un article publié sur son site yerimpost. L’article est intitulé «De l’argent blanchi par les Fares au Sénégal dans le viseur du Fbi». Hassan Fares et ses frères estiment que Cheikh Yerim Seck les a accusés dans cet article de faire du blanchiment d’argent, de faux et usage de faux, mais également de criminalité financière sur fond de financement du terrorisme international. Le journaliste veut faire croire à l’opinion, selon les frères Fares, que leur neveu Abbas Fawas Loutfe, directeur de Bâtimat, est recherché par la justice au pays de l’Oncle Sam qui le soupçonne de transporter des fonds en liquide au Hezbollah.
Suffisant pour que la famille Fares, actionnaire chez Batiplus, saisisse le Doyen des juges.
Alassane DRAME
Tel Prométhée qui, dans sa plus haute victoire, n’a pas été délivré de son vautour, Cheikh Yérim Seck est sorti libre de son face à face avec le Doyen des juges, mais il porte encore, comme une épine au pied, cette affaire Batiplus. Hier déjà, cela n’a pas été facile pour le Doyen des juges d’instruction de lui accorder le contrôle judiciaire, après que le procureur dans son réquisitoire introductif a demandé son placement sous mandat de dépôt. Mais, pour lui tendre la perche et lui éviter la prison, le juge du premier cabinet d’instruction a dû lui imposer certaines mesures avant de le placer sous contrôle judiciaire.
Cheikh Yérim Seck interdit de parler de l’affaire
La première mesure du juge, c’est l’interdiction pour le journaliste de sortir du territoire national. Ce qui fait que le juge a confisqué le passeport du journaliste qu’il a gardé. Ainsi, tous les 15 jours, il devra se présenter au cabinet du magistrat instructeur pour émarger, histoire de lui prouver qu’il est bien au Sénégal. Mais ce n’est pas tout, le juge Samba Sall a interdit au journaliste de parler de cette affaire Batiplus dans les réseaux sociaux, à la télévision, à la radio, sous peine de révocation du contrôle judiciaire.
La famille Fares poursuit Cheikh Yérim Seck pour diffamation
Et ceux qui croient que c’est fini peuvent déchanter. Selon nos informations, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée hier sur la table du Doyen des juges d’instruction par la famille Fares. Hassan Fares et Cie poursuivent le journaliste pour diffamation suite à un article publié sur son site yerimpost. L’article est intitulé «De l’argent blanchi par les Fares au Sénégal dans le viseur du Fbi». Hassan Fares et ses frères estiment que Cheikh Yerim Seck les a accusés dans cet article de faire du blanchiment d’argent, de faux et usage de faux, mais également de criminalité financière sur fond de financement du terrorisme international. Le journaliste veut faire croire à l’opinion, selon les frères Fares, que leur neveu Abbas Fawas Loutfe, directeur de Bâtimat, est recherché par la justice au pays de l’Oncle Sam qui le soupçonne de transporter des fonds en liquide au Hezbollah.
Suffisant pour que la famille Fares, actionnaire chez Batiplus, saisisse le Doyen des juges.
Alassane DRAME