Ce n’étaient pas que des menaces en l’air. L’Alliance pour la République a en effet exclu de ses rangs l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Moustapha Diakhaté. Il lui est reproché, en plus de s’attaquer directement au parti du président de la République, de s’attaquer à Macky Sall lui-même. Mais aussi ses «agissements, propos séditieux, fractionnistes et récurrents».
Moustapha Diakhaté peut désormais travailler à la mise en place de son courant, sans risque de se frotter à ses camarades. L’Alliance pour la République, qui avait annoncé la couleur, dans un communiqué signé de son porte-parole adjoint, avant-hier, est passé à l’acte. La commission de discipline qui s’est réunie hier a prononcé son exclusion à l’unanimité. Abdoulaye Badji, Benoît Sambou, Abdou Mbow, qui ont pris la décision en l’absence de Mbaye Ndiaye qui s’est excusé, hier, avancent pour justifier la main ferme à l’endroit de l’ancien président du groupe parlementaire de la majorité et leur désormais ex-camarade de parti, «les agissements, propos séditieux, fractionnistes et récurrents» de ce dernier.
Ils ajoutent que par ces faits, ce dernier entache gravement l’image du parti. «Le conseil de discipline, après avoir délibéré et à l’unanimité prononce : l’exclusion définitive de Moustapha Diakhaté des rangs de l’Alliance pour la République», ont fait savoir les membres de ladite commission de discipline. Il faut dire qu’ils n’ont tout de même pas perdu de temps pour fermer la parenthèse.
Moustapha Diakhaté : «c’est une décision illégale qui ne repose sur aucun fondement juridique, statutaire et réglementaire»
Mais Moustapha Diakhaté, fidèle à sa ligne de conduite, minimise ce que les inconditionnels de Macky Sall considèrent comme une victoire. Au téléphone avec «Les Échos» sur son exclusion, il dit que cela ne lui fait ni chaud, ni froid. «Ce sont juste trois mots que je peux vous dire par rapport à cette affaire. Juste trois mots : c’est une farce, c’est une provocation et cela ne me fait ni chaud, ni froid… Cela ne me fait ni chaud, ni froid, parce que je ne me considère pas comme exclu ; parce que c’est une décision illégale qui ne repose sur aucun fondement juridique, statutaire et réglementaire. C’est nul et non avenu», consent à lâcher Moustapha Diakhaté. A la question de savoir si effectivement son mouvement allait être mis en place jeudi prochain, Moustapha Diakhaté confirme. Il va même plus loin, en révélant à «Les Échos» que «le texte fondateur (de son mouvement) sera publié sous peu».
Madou MBODJ
Moustapha Diakhaté peut désormais travailler à la mise en place de son courant, sans risque de se frotter à ses camarades. L’Alliance pour la République, qui avait annoncé la couleur, dans un communiqué signé de son porte-parole adjoint, avant-hier, est passé à l’acte. La commission de discipline qui s’est réunie hier a prononcé son exclusion à l’unanimité. Abdoulaye Badji, Benoît Sambou, Abdou Mbow, qui ont pris la décision en l’absence de Mbaye Ndiaye qui s’est excusé, hier, avancent pour justifier la main ferme à l’endroit de l’ancien président du groupe parlementaire de la majorité et leur désormais ex-camarade de parti, «les agissements, propos séditieux, fractionnistes et récurrents» de ce dernier.
Ils ajoutent que par ces faits, ce dernier entache gravement l’image du parti. «Le conseil de discipline, après avoir délibéré et à l’unanimité prononce : l’exclusion définitive de Moustapha Diakhaté des rangs de l’Alliance pour la République», ont fait savoir les membres de ladite commission de discipline. Il faut dire qu’ils n’ont tout de même pas perdu de temps pour fermer la parenthèse.
Moustapha Diakhaté : «c’est une décision illégale qui ne repose sur aucun fondement juridique, statutaire et réglementaire»
Mais Moustapha Diakhaté, fidèle à sa ligne de conduite, minimise ce que les inconditionnels de Macky Sall considèrent comme une victoire. Au téléphone avec «Les Échos» sur son exclusion, il dit que cela ne lui fait ni chaud, ni froid. «Ce sont juste trois mots que je peux vous dire par rapport à cette affaire. Juste trois mots : c’est une farce, c’est une provocation et cela ne me fait ni chaud, ni froid… Cela ne me fait ni chaud, ni froid, parce que je ne me considère pas comme exclu ; parce que c’est une décision illégale qui ne repose sur aucun fondement juridique, statutaire et réglementaire. C’est nul et non avenu», consent à lâcher Moustapha Diakhaté. A la question de savoir si effectivement son mouvement allait être mis en place jeudi prochain, Moustapha Diakhaté confirme. Il va même plus loin, en révélant à «Les Échos» que «le texte fondateur (de son mouvement) sera publié sous peu».
Madou MBODJ