Les farouches défenseurs de la transparence dans les marchés publics doivent avoir un œil vigilant sur ce qui se passe à l’Assemblée nationale. En effet, dans la plus grande discrétion, l’administration de l’Assemblée nationale a contacté des concessionnaires pour demander des prix. Une manière de faire contraire à toutes les règles les plus élémentaires de transparence et de concurrence. Pour un marché d’autant de milliards (près de 200 voitures constituées de berlines et de 4x4), il aurait été préférable de lancer un avis d’appel d’offres ouvert plutôt qu’une consultation restreinte. Et que personne ne soit surpris si le marché est attribué aux «Français». Voilà qui donne raison au soldat de la bonne gouvernance Birahim Seck qui se bat depuis toujours pour que l’Assemblée nationale soit soumise au Code des marchés publics.