VRD




Désormais, le ciel n’ouvre plus ses vannes pour des lâchers d’eau soutenables, mais c’est plutôt le barrage qui cède, libérant des trombes d’eau sur une surface restreinte et en un laps de temps très court. Et à ce rythme, difficile de se prémunir des aléas que sont les inondations et les crues débordantes. Les conséquences de celles-ci sont des impacts sur les humains qui se sont malencontreusement approprié, pour y édifier des habitations, les lits asséchés, les mares et marigots fossilisés tout au long d’années de sécheresse successives. Le cas de Touba est d’école. Car le développement exponentiel de cette bourgade religieuse s’est fait sans véritable plan directeur, mais surtout, comme un peu partout dans le pays, sans Vrd (voies et réseaux divers), préalable indispensable à tout lotissement à usage d’habitation. La Sicap, la Sn-Hlm, instruments de l’Etat providence socialiste, ont été les précurseurs d’un habitat normé toujours visible à Ndakaaru, jusqu’aux Parcelles assainies (excepté ceux de Keur Massar). Aujourd’hui que le mal est fait et profondément ancré, il faut agir comme avait fait Jomboor avec le Plan Jaxaay, ou Niangal lors du tracé du Ter, déguerpir et reloger, pour libérer toutes les zones non aedificandi.
Waa Ji
 
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