Certaines communes comme la Médina ont été le théâtre de scènes de violences durant cette campagne électorale qui prend fin dans quelques heures. Et à chaque fois, le camp présidentiel est cité. Mais pour Abdoulaye Diouf Sarr, ces accusations ne tiennent pas la route parce que aucun des candidats cités n'est violent. Par contre, il y en a qui, rien qu’à leur discours, on sent qu’ils sont violents.
La coalition Benno Bokk Yakaar, par la voix de Abdoulaye Diouf Sarr, se lave les mains de ces séries de violences notées un peu partout. Invité à la 7tv, le candidat de Benno à la ville de Dakar affirme qu’aussi bien Cheikh Ba, Jean-Baptiste Diouf ne sont violents. Pour lui, les propos que l’on devrait condamner, c’est ceux du candidat qui dit n’avoir rien à faire du préfet, de la Cena et même des résultats. D’après Diouf Sarr, ces propos sont assez révélateurs de la nature même de son auteur. «Les Dakarois doivent savoir, ils ont découvert maintenant le vrai visage d’un des prétendants. Il est clair maintenant que c’est un homme violent», souligne le maire sortant de Yoff. Selon lui, la démocratie est soutenue par la paix et la discipline et qu’à défaut, on se retrouve avec le chaos. «Je viens d’apprendre que Zator Mbaye, notre candidat à Mermoz Sacré-Cœur,a été attaqué par le candidat de Yewwi AskanWi. Il est important encore une fois que l’on sache que la terreur ne réglera rien. Les populations de Dakar ont une certaine maturité de passer outre tout ça. Et que rien ne les empêcherait de choisir leur maire», dit-il.
«Ces violences électorales, c'est la faute des leaders pyromanes»
Abdoulaye Diouf Sarr de laver Benno Bokk Yakaar à grande eau fait remarquer que pour sa part ainsi que les responsables de sa coalition, la violence n’est pas leur dada. Par contre, dit-il,il y en a qui, même dans leur discours, on sent une violence. «Cette violence, c’est la faute des leaders. Les militants de base ne font que suivre la voie tracée par leur leader. Et quand on a un leader pyromane, on pense que l’argument, c’est la force», a-t-il déclaré.
NdèyeKhady DIOUF