VIOLENCE DANS LES STADES: Matar Bâ tape du poing sur la table et invite à la dénonciation



 
Le ministre des Sports en a ras-le-bol de la violence dans les stades. Matar Bâ a saisi l’occasion de la remise de chèque à certains athlètes sénégalais, depuis 2007, pour désarmer les faiseurs de trouble de l’arène ou des stades en général. Pour lui, ce ne sont pas des sportifs. 
 
 
 
Le ministre Matar Ba s’est encore indigné de la violence dans les stades sénégalais, précisément à Dakar. La dernière en date, c’était lors du face à face avorté entre Modou Lo et Ama Baldé. Matar Ba, qui présidait la cérémonie de remise de chèque à des athlètes sénégalais, a déclaré que ces acteurs de la violence ne sont pas du monde sportif. «Nous devons être conscients qu’on est infiltré, parce que je pense que jusqu’à la preuve du contraire, ceux qui sèment le désordre et la violence dans les compétitions qu’on organise ne sont pas des membres de la famille sportive. Le sportif n’a pas le temps de se bagarrer. Il peut supporter, mais il accepte quand il perd ou quand il gagne», a-t-il avancé.
Le ministre des Sports de poursuivre en insistant sur la dénonciation de ces acteurs. «Ce que je vois dans les stades lors des compétitions sportives, à l’arène nationale, est inacceptable et anormal. Ce que je peux reprocher maintenant aux présidents de fédérations, aux organisateurs et aux lutteurs, c’est la non dénonciation», dit-t-il avant d’ajouter : «quand on organise, si on voit un Matar Bâ qui sème le désordre, livrez-le aux forces de défense et de sécurité. Il faut des sanctions de ce genre pour arrêter cette spirale de violence qui est en train de saper l’ensemble des efforts que l’État et les acteurs sont en train de faire».
 
 
 
«L’État va prendre ses responsabilités pour traquer les fauteurs de troubles»
 
 
 
Selon le ministre des Sports, «nous devons être unis dans ce combat. C’est un combat que nous devons mener. Nous savons que c’est un problème de société et que ça se passe dans les maisons. Nous devons aussi éduquer nos enfants. Si on ne s’engage pas dans ce combat avec détermination, on ne jouera plus au football, on ne pourra rien faire dans ce pays parce que dans toutes les manifestations sportives, on risque de frôler la mort et des cas d’agression aussi. Il faut dénoncer les fauteurs de troubles». Enfin, il promet : «l’État va prendre ses responsabilités pour traquer les fauteurs de troubles. Je ne comprends pas quand il y a un combat de lutte à Pikine, les populations s’enferment dans leurs maisons, personne ne sort».
 
 
 
 
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