Le Sénégal participera à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations. Cette compétition va se dérouler du 9 janvier au 6 février 2022. Au-delà du voyage, parcourir les forêts et montagnes du Cameroun est une aventure époustouflante. Plongeons ensemble dans cette traversée de Dakar à Bafoussam.
On aura quitté l’Aéroport International Blaise Diagne à 1h30, passant par Cotonou, une escale qui aura duré près d’un tour d’horloge, avant de débarquer à Douala à 7h30 minutes. La première chose qui attire en foulant le tarmac, c’est la chaleur dans l’aéroport international de Douala, qui est sans aucuneclimatisation. Puis il faut faire les tests rapides de Covid-19. Il y a aussi des contrôles par-ci par-là, rien de plus normal. Après les formalités, il faut voir quels moyens de transport emprunter pour rejoindre Bafoussam. La ville qui accueille la poule du Sénégal avec le Zimbabwe, la Guinée et le Malawi pour cette 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations, dont le Cameroun est le pays hôte. Déjà, à l’aéroport, les Sénégalais sont taquinés par les Camerounais qui promettent de garder la Coupe qui séjourne déjà chez eux, mais aussi la star sénégalaise Sadio Mané rien que pour eux. Il est maintenant temps de partir. Mais auparavant, un membre de l’ambassade du Sénégal au Cameroun a indiqué aux voyageurs un parcours pour rejoindre Bafoussam. Les vols domestiques ne sont prévus que les mercredis, vendredis et dimanches. Parce que arrivés ce jeudi matin, Il ne restait donc qu’une solution: la route. Des taximen se sont proposés pour acheminer les Sénégalais à l’agence pour prendre les bus. Seulement, ces conducteurs ont voulu faire vite, en transportant la délégation dans d’autres agences à quelques minutes de l’aéroport. Ces tentatives ayant échoué, ils se sont finalement rabattus sur l’agence de prédilection. La délégation sénégalaise a finalement pris un bus pour rallier Bafoussam. Un parcours qui va durer 7 bonnes heures.
Douala la ville mobile
Les transports en commun, les mototaxis, les taxis et particuliers à Douala donnent le tournis et des maux de tête. Des coups de klaxon pour le moindre déraillement, des courses-poursuites, c’est l’ambiance qui règne dans les artères de Douala. Les automobilistes n’hésitent pas à doubler de gauche à droite, les mototaxis surgissent devant les piétonscomme des diables de leurs boîtes. Les taximen, eux, se font la guerre pour les clients. Ils en arrivent même aux mains après des échanges houleux. Les particuliers, impuissants face à ce grand désordre de la capitale économique du Cameroun, passent leur temps à faire attention ou à céder le passage pour ne pas voir leurs véhicules heurtés par ces automobilistes sortis d’une autre époque.
Maléké, la verte Casamance camerounaise
En quittant Douala, on passe par le quartier de Limbé qui doit aussi recevoir deux groupes de cette Coupe d’Afrique des nations. Mais, juste après, la forêt de Maléké dévoile toute sa beauté. Tout comme Bafoussam qui est la ville centre, Maléké est une grande partie de la région ouest du Cameroun. Pendant exactement deux tours d’horloge, les plantations, à perte de vue, accompagnent les passagers dans ce coin vierge du Cameroun. Une verdure exceptionnelle qui rappelle la verte Casamance. Et que dire de ces maisons en ciment brut construites dans cette forêt mais qui sont parfois séparées par des centaines de mètres ? Dans cette opulente verdure, les étendues d'eau se présentent par moments comme des rubis dans un écrin vert. Le plus étonnant, ce sont ces hautesmontagnes qui flirtent avec les nuages. Sur ces sommets, on aperçoit uneflore riche et variée. Le voyage ne s’arrête pas là, parce qu’il fallait rejoindre Bafoussam. Mais, il ya un passage obligatoire de montées et descentesde plusieurs montagnes dont le plus long et le plus haut quitte le Santhiou pour Dschang. On fait 12 kilomètres de zigzagssur des lacets pour rejoindre le sommet. Avant de descendre sur la route de Bafoussam. En altitude, même la climatisation des véhicules ne se ressent plus et l’abrupt de cette falaise donne des sueurs froides. Enfin Bafoussam, cette ville calme aux rues spacieuses qui va donc abriter le premier match du Sénégal, ce lundi, contre le Zimbabwe à 13h.
On aura quitté l’Aéroport International Blaise Diagne à 1h30, passant par Cotonou, une escale qui aura duré près d’un tour d’horloge, avant de débarquer à Douala à 7h30 minutes. La première chose qui attire en foulant le tarmac, c’est la chaleur dans l’aéroport international de Douala, qui est sans aucuneclimatisation. Puis il faut faire les tests rapides de Covid-19. Il y a aussi des contrôles par-ci par-là, rien de plus normal. Après les formalités, il faut voir quels moyens de transport emprunter pour rejoindre Bafoussam. La ville qui accueille la poule du Sénégal avec le Zimbabwe, la Guinée et le Malawi pour cette 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations, dont le Cameroun est le pays hôte. Déjà, à l’aéroport, les Sénégalais sont taquinés par les Camerounais qui promettent de garder la Coupe qui séjourne déjà chez eux, mais aussi la star sénégalaise Sadio Mané rien que pour eux. Il est maintenant temps de partir. Mais auparavant, un membre de l’ambassade du Sénégal au Cameroun a indiqué aux voyageurs un parcours pour rejoindre Bafoussam. Les vols domestiques ne sont prévus que les mercredis, vendredis et dimanches. Parce que arrivés ce jeudi matin, Il ne restait donc qu’une solution: la route. Des taximen se sont proposés pour acheminer les Sénégalais à l’agence pour prendre les bus. Seulement, ces conducteurs ont voulu faire vite, en transportant la délégation dans d’autres agences à quelques minutes de l’aéroport. Ces tentatives ayant échoué, ils se sont finalement rabattus sur l’agence de prédilection. La délégation sénégalaise a finalement pris un bus pour rallier Bafoussam. Un parcours qui va durer 7 bonnes heures.
Douala la ville mobile
Les transports en commun, les mototaxis, les taxis et particuliers à Douala donnent le tournis et des maux de tête. Des coups de klaxon pour le moindre déraillement, des courses-poursuites, c’est l’ambiance qui règne dans les artères de Douala. Les automobilistes n’hésitent pas à doubler de gauche à droite, les mototaxis surgissent devant les piétonscomme des diables de leurs boîtes. Les taximen, eux, se font la guerre pour les clients. Ils en arrivent même aux mains après des échanges houleux. Les particuliers, impuissants face à ce grand désordre de la capitale économique du Cameroun, passent leur temps à faire attention ou à céder le passage pour ne pas voir leurs véhicules heurtés par ces automobilistes sortis d’une autre époque.
Maléké, la verte Casamance camerounaise
En quittant Douala, on passe par le quartier de Limbé qui doit aussi recevoir deux groupes de cette Coupe d’Afrique des nations. Mais, juste après, la forêt de Maléké dévoile toute sa beauté. Tout comme Bafoussam qui est la ville centre, Maléké est une grande partie de la région ouest du Cameroun. Pendant exactement deux tours d’horloge, les plantations, à perte de vue, accompagnent les passagers dans ce coin vierge du Cameroun. Une verdure exceptionnelle qui rappelle la verte Casamance. Et que dire de ces maisons en ciment brut construites dans cette forêt mais qui sont parfois séparées par des centaines de mètres ? Dans cette opulente verdure, les étendues d'eau se présentent par moments comme des rubis dans un écrin vert. Le plus étonnant, ce sont ces hautesmontagnes qui flirtent avec les nuages. Sur ces sommets, on aperçoit uneflore riche et variée. Le voyage ne s’arrête pas là, parce qu’il fallait rejoindre Bafoussam. Mais, il ya un passage obligatoire de montées et descentesde plusieurs montagnes dont le plus long et le plus haut quitte le Santhiou pour Dschang. On fait 12 kilomètres de zigzagssur des lacets pour rejoindre le sommet. Avant de descendre sur la route de Bafoussam. En altitude, même la climatisation des véhicules ne se ressent plus et l’abrupt de cette falaise donne des sueurs froides. Enfin Bafoussam, cette ville calme aux rues spacieuses qui va donc abriter le premier match du Sénégal, ce lundi, contre le Zimbabwe à 13h.