La principale opposition religieuse date des origines de la franc-maçonnerie et provient de l'Église catholique qui considère qu'elle propage le relativisme en matière religieuse, c'est-à-dire l'idée selon laquelle aucune religion ne serait supérieure à toutes les autres. Sa première condamnation de la franc-maçonnerie tombe en 1738 avec la bulle du pape Clément XII In eminenti apostolatus specula . Elle est reprise par plusieurs de ses successeurs: par le pape Benoît XIV dans l'encyclique Providas, dans la Lettre apostolique Quo graviora de Léon XII (1826), dans l'encyclique Qui pluribus de Pie IX (1846), par Léon XIII dans l'encyclique Humanum Genus , dans l'encyclique Vehementer nos (1906) et Une fois encore (lettre à la France) de saint Pie X (1907), dans la Constitution apostolique Servatoris Jesu Christi de Pie XI (1925), la Constitution apostolique Per annum sacrum de Pie XII (1950), les Actes du Synode romain promulgué par le Pape de Jean XXIII (1963).
Sous le pape Jean XXIII, une tentative de compréhension du phénomène maçonnique est entreprise31 . Dans les années 1970, particulièrement en France, des tentatives de réconciliation entre l'Église catholique et la franc-maçonnerie voient le jour32 . Le code révisé de 1981 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi canonique.
Toutefois, le 26 novembre 1983, une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par le cardinal Joseph Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) réaffirme l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses formes ou tendances. Le 2 mars 2007 le Vatican redit son opposition aux francs-maçons, et rappelle avec la Congrégation pour la doctrine de la foi que l'adhésion à une loge maçonnique demeure interdite par l'Église. Ceux qui y contreviennent sont en état de « péché grave » et ne peuvent pas avoir accès à l'eucharistie n 12 ,30
En mars 2007, Mgr Gianfranco Girotti (it), un franciscain, a redit l'incompatibilité qu'il y a à être dans l'Église catholique et dans la franc-maçonnerie. Il a rappelé la critique de la conception mystique de celle-ci et dénoncé le naturalisme rationaliste qui inspire ses projets et ses activités contre l'Église, tout en mettant en garde contre le climat de secret qui la caractérise et que les frères s'exposent à devenir les instruments d'une stratégie qu'ils ignorent. Il a encore rappelé que la Congrégation pour la doctrine de la foi interdit l'adhésion à une loge et que les catholiques qui passent outre sont en état de péché grave et ne peuvent avoir accès à l'eucharistie 33 .
En Italie, le rôle important joué par les francs-maçons, notamment Garibaldi, dans l'annexion des États pontificaux renforça considérablement la condamnation catholique de la franc-maçonnerie. En France, la ferme opposition de l'Église catholique à la franc-maçonnerie s'explique également par le soutien de cette dernière à la Troisième République. En effet, suite aux excommunications répétées, les catholiques étaient progressivement devenus minoritaires dans la franc-maçonnerie française qui se mobilisa en faveur de la laïcisation de l’enseignement et de la séparation de l'Église et de l'État 34 .
En 2017 le Pape François, toujours très critique envers la franc-maçonnerie35 , refuse un ambassadeur franc-maçon au Vatican. Ainsi, dans l’avion de retour des JMJ de Rio de Janeiro, en juillet 2013, le pape se montre fermement opposé aux groupes de pression infiltrant l’Église, dénonçant « les lobbys de la cupidité, les lobbys politiques, les lobbys maçonniques ». De même, lors de sa visite apostolique à Turin, en juin 2015, pendant son discours aux jeunes, le pape argentin critique l’influence des francs-maçons et leur hostilité envers l’Église30 .
En 1917, le code de droit canonique déclare explicitement que l'appartenance à une loge maçonnique entraîne l'excommunication automatique. Et si, sous le pape Jean XXIII une tentative de compréhension du phénomène maçonnique est entreprise, elle ne lui survit pas. Le code révisé de 1983 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi canonique. Toutefois, le 26 novembre 1983 , une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par Joseph Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) a réaffirmé l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses formes ou tendances. Cette déclaration a été approuvée par le pape de l'époque, Jean-Paul II, et elle est toujours valable en 201530 .« (Pour le franc-maçon), la ferme adhésion à la vérité de Dieu révélée dans l'Église devient une simple appartenance à une institution considérée comme une forme particulière d'expression, à côté d'autres formes d'expression, plus ou moins également possibles et valables par ailleurs, de l'orientation de l'homme vers ce qui est éterneln 11 . »
Sous le pape Jean XXIII, une tentative de compréhension du phénomène maçonnique est entreprise31 . Dans les années 1970, particulièrement en France, des tentatives de réconciliation entre l'Église catholique et la franc-maçonnerie voient le jour32 . Le code révisé de 1981 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi canonique.
Toutefois, le 26 novembre 1983, une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par le cardinal Joseph Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) réaffirme l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses formes ou tendances. Le 2 mars 2007 le Vatican redit son opposition aux francs-maçons, et rappelle avec la Congrégation pour la doctrine de la foi que l'adhésion à une loge maçonnique demeure interdite par l'Église. Ceux qui y contreviennent sont en état de « péché grave » et ne peuvent pas avoir accès à l'eucharistie n 12 ,30
En mars 2007, Mgr Gianfranco Girotti (it), un franciscain, a redit l'incompatibilité qu'il y a à être dans l'Église catholique et dans la franc-maçonnerie. Il a rappelé la critique de la conception mystique de celle-ci et dénoncé le naturalisme rationaliste qui inspire ses projets et ses activités contre l'Église, tout en mettant en garde contre le climat de secret qui la caractérise et que les frères s'exposent à devenir les instruments d'une stratégie qu'ils ignorent. Il a encore rappelé que la Congrégation pour la doctrine de la foi interdit l'adhésion à une loge et que les catholiques qui passent outre sont en état de péché grave et ne peuvent avoir accès à l'eucharistie 33 .
En Italie, le rôle important joué par les francs-maçons, notamment Garibaldi, dans l'annexion des États pontificaux renforça considérablement la condamnation catholique de la franc-maçonnerie. En France, la ferme opposition de l'Église catholique à la franc-maçonnerie s'explique également par le soutien de cette dernière à la Troisième République. En effet, suite aux excommunications répétées, les catholiques étaient progressivement devenus minoritaires dans la franc-maçonnerie française qui se mobilisa en faveur de la laïcisation de l’enseignement et de la séparation de l'Église et de l'État 34 .
En 2017 le Pape François, toujours très critique envers la franc-maçonnerie35 , refuse un ambassadeur franc-maçon au Vatican. Ainsi, dans l’avion de retour des JMJ de Rio de Janeiro, en juillet 2013, le pape se montre fermement opposé aux groupes de pression infiltrant l’Église, dénonçant « les lobbys de la cupidité, les lobbys politiques, les lobbys maçonniques ». De même, lors de sa visite apostolique à Turin, en juin 2015, pendant son discours aux jeunes, le pape argentin critique l’influence des francs-maçons et leur hostilité envers l’Église30 .