L’Université Cheikh Anta Diop est dans une certaine ébullition depuis quelques jours. Ce que fustigel’Union des étudiants libres (Uel). Ces derniers invitent leurs camarades étudiants à ne pas suivre les hommes politiques et à barrer la route à tous ces politiciens peureux qui se réfugient derrière l’épais mur des Franchises universitaires pour laisser éclore leur hypothétique héroïsme virtuel afin de se donner bonne conscience.
Il faut croire que certains étudiants ont fini d’être excédés par le regain de violence de ces derniers jours. Parmi eux, ceux regroupés autour de l’Union des étudiants libres. Pour eux, l’heure est venue pour les uns et les autres de prendre leurs responsabilités et de barrer la route à tous ces politiciens peureux qui se réfugient derrière l’épais mur des Franchises universitaires pour laisser éclore leur hypothétique héroïsme virtuel afin de se donner bonne conscience.«Camarades, l’heure est à la responsabilité ! Lutter pour l’amélioration de nos conditions de vie difficiles au niveau du campus social et pour une université au cœur de la performance pédagogique et du développement, est un devoir moral pour chaque étudiant et mérite l’organisation de plusieurs fronts», ont écrit les signataires du communiqué. Avant de dire haut et fort que lutter pour autre chose où pour n’importe quelle chapelle politique dans l’enceinte du campus relève d’une irresponsabilité inexplicable.
«Depuis quelques jours, l’image de notre pays est ternie par des évènements douloureux fort regrettables. Notre patrimoine social et démocratique est fortement entaché par une brutalité verbale et une violence inouïe qui se manifestent par d’importants dégâts matériels et morts d’hommes. Dans plusieurs endroits de notre pays et notamment à Dakar, se dresse hideusement le spectacle désolant de magasins éventrés et dépouillés de leurs contenus, de stations d’essence saccagées, d’étals d’honnêtes citoyens vandalisés du fait de querelles politiciennes aux antipodes de l’Intérêt national», regrettent-ils. Malheureusement, poursuivent-ils, «ces scènes de violence ont envahi le périmètre universitaire où certains de nos camarades manipulés par des forces obscures, organisent quotidiennement des ‘’Fronts’’, pour assouvir le dessein de politiciens qui ne sont guidés que par leurs intérêts personnels. Ces camarades perturbent la quiétude de notre campus social, travestissent la vocation de notre temple du Savoir, où doit briller constamment cette lumière qui éclaire le chemin menant vers un devenir prometteur», déplorent les membres de l’Uel dans leur communiqué.
Madou MBODJ