La crise qui secoue l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz) est loin de connaitre son épilogue. Hormis leurs difficultés d’ordres pédagogiques et sociales, les étudiants accusent l’agent comptable d’un détournement de plus de 400 millions. Laquelle malversation est, selon les étudiants, à l’origine de tous leurs maux. Un problème de détournement défraie la chronique à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Les pensionnaires de ce jeune temple du savoir ont déversé leur bile sur l’agent comptable qui, selon eux, a détourné plus de 400 millions. Une somme qui devait servir à régler certaines de leurs doléances sur le plan pédagogique et social. Malamine Diédhiou, président de l’Ufr Sciences économiques et sociales : «il paraît que les difficultés auxquelles nous faisons face sont dues à une malversation de plus de 400 millions de la part de l’agent comptable. Nous sommes inquiets. Car, si l’argent qui devait servir à régler nos problèmes est détourné, cela veut dire que ce n’est pas demain que nos soucis vont être résolus».
Retard paiement des bourses, le restau fermé, les étudiants se restaurent en ville ou dans les familles d’accueil
Revenant sur les difficultés, le coordinateur de l’inter-amicale des étudiants de Ziguinchor de souligner que, depuis quelque temps, les étudiants ne parviennent pas à manger, car le seul restaurant qui existe est fermé, à cause d’un manque de moyens financiers. «On ne peut pas comprendre qu’il y ait un retard dans le paiement des bourses et que le restaurant soit fermé depuis belle lurette. On se restaure en ville ou dans les familles d’accueil, ce qui est inadmissible», peste Malamine Diédhiou. A cela, il ajoute : «le service médical n’est pas fonctionnel, faute de personnel. Il n y a pas de médicaments et les étudiants ne savant plus à quelle bourse se fier».
«il y a des dysfonctionnements à tous les niveaux, tout est paralysé dans cette université»
Le président de l’amicale de l’Ufr Sciences de la santé enfonce le clou. Selon lui, il y a des dysfonctionnements à tous les niveaux à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz). De l’avis de Bécaye Sall, l’université est confrontée à des difficultés majeures et, malgré cela, l’Etat continue à y orienter, chaque année, des milliers d’étudiants. «L’année dernière, 3800 étudiants étaient confrontés à un problème de salles de classe et de tables bancs. Malgré cela, les autorités ont orienté cette année plus de 1000 nouveaux étudiants», soutient Bécaye Sall.
Pour le moment, assure-t-il, «rien ne fonctionne dans notre université. Le restaurant est fermé, le Centre régional des œuvres sociales ne peut plus mener ses activités à cause d’un détournement de plus de 400 millions et une dette de 15 millions». Et le président de l’amicale de l’Ufr Science de la santé de conclure. «Je lance un défi à quiconque pour me démentir. Tout est paralysé dans cette université. Personne ne peut le nier», ajoute-t-il.
Ahmet Coly
Retard paiement des bourses, le restau fermé, les étudiants se restaurent en ville ou dans les familles d’accueil
Revenant sur les difficultés, le coordinateur de l’inter-amicale des étudiants de Ziguinchor de souligner que, depuis quelque temps, les étudiants ne parviennent pas à manger, car le seul restaurant qui existe est fermé, à cause d’un manque de moyens financiers. «On ne peut pas comprendre qu’il y ait un retard dans le paiement des bourses et que le restaurant soit fermé depuis belle lurette. On se restaure en ville ou dans les familles d’accueil, ce qui est inadmissible», peste Malamine Diédhiou. A cela, il ajoute : «le service médical n’est pas fonctionnel, faute de personnel. Il n y a pas de médicaments et les étudiants ne savant plus à quelle bourse se fier».
«il y a des dysfonctionnements à tous les niveaux, tout est paralysé dans cette université»
Le président de l’amicale de l’Ufr Sciences de la santé enfonce le clou. Selon lui, il y a des dysfonctionnements à tous les niveaux à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz). De l’avis de Bécaye Sall, l’université est confrontée à des difficultés majeures et, malgré cela, l’Etat continue à y orienter, chaque année, des milliers d’étudiants. «L’année dernière, 3800 étudiants étaient confrontés à un problème de salles de classe et de tables bancs. Malgré cela, les autorités ont orienté cette année plus de 1000 nouveaux étudiants», soutient Bécaye Sall.
Pour le moment, assure-t-il, «rien ne fonctionne dans notre université. Le restaurant est fermé, le Centre régional des œuvres sociales ne peut plus mener ses activités à cause d’un détournement de plus de 400 millions et une dette de 15 millions». Et le président de l’amicale de l’Ufr Science de la santé de conclure. «Je lance un défi à quiconque pour me démentir. Tout est paralysé dans cette université. Personne ne peut le nier», ajoute-t-il.
Ahmet Coly