Un peu plus d’un mois seulement après la sortie de son essai «Macky Sall face à l’histoire : passage sous scanner d’un pouvoir africain», Cheikh Yérim Seck en parle. Le célèbre et controversé journaliste a animé une conférence de presse pour évoquer le livre, le débat et les critiques qu’il a suscités. Ça tombe bien, il déclare avoir écrit pour susciter le débat. L’ancien de Jeune Afrique, qui affirme avoir lu et vu les critiques, dit laisser l’histoire décider de qui a raison et qui a tort. Assurant qu’il ne compte pas prendre un seul franc issu de la vente du livre, le journaliste a également abordé les perspectives après la sortie de son brûlot. Il s’agit notamment de la sortie prochaine du tome 2 du livre ou encore d’une série inspirée du livre.
Cheikh Yérim Seck a repris la parole. Un mois seulement après la sortie de son essai, l’auteur de «Macky Sall face à l’histoire : passage sous scanner d’un pouvoir africain», a convoqué la presse pour ce qui apparaît comme une séance d’explication. «Ce livre n’est que le tome 1 de ‘’Macky Sall face à l’histoire’’. Après la sortie du livre, j’avais décidé de me retirer pour commencer le tome 2. Mais la multiplication de mensonges me concernant depuis la sortie du livre m’oblige à prendre la parole. La vérité, c’est qu’après la sortie du livre, la gendarmerie nationale m’a contacté pour me proposer d’assumer ma sécurité ainsi celle de ma famille. Je comprends que c’est l’Etat qui fonctionne de la sorte, mais je dois dire que je n’ai rien demandé», a d’emblée déclaré Cheikh Yérim Seck.
Pour ce qui est des retombées du livre, le journaliste dira que jamais un essai politique n’a été aussi vendu au Sénégal. Aussi, le journaliste dit avoir d’autres projets pour les gains de son ouvrage. «je ne compte prendre ne serait-ce qu’un seul franc de ce livre. J’ai décidé que l’argent qui découlera de la vente de ce livre, ira en toute transparence, aux personnes démunies de notre pays», a-t-il assuré.
En ce qui concerne les accusations selon lesquelles le livre aurait été commandité, Cheikh Yérim Seck les rejette en bloc, assurant qu’il ne connaît pas une personne qui ose lui demander d’écrire un livre. «Des gens ont déclaré que le livre a été commandité. Je démens formellement ces déclarations mensongères. Seuls ceux qui ne me connaissent pas peuvent penser une seule seconde à une telle chose», a-t-il assuré.
Avant de relever qu’en écrivant ce livre, son seul objectif était de susciter le débat. «Certains protagonistes ont dit des choses très intéressantes. C’est le cas de la Senelec, de la Compagnie d’électricité du Sénégal, le ministère de la Pêche. Ces entités ont fait des mises au point que j’ai bien lues. Elles ont tenté de démentir ce que j’ai écrit dans le livre. Mais le plus intéressant, c’est que le député Mamadou Lamine Diallo est en train de travailler à mettre sur pied deux commissions d’enquête parlementaire. Quand ces commissions auront fini de faire leur travail, les Sénégalais sauront où se situe la vérité dans ces histoires», dit-il.
Poursuivant, Cheikh Yérim Seck soutient que ‘’d’autres intellectuels ont critiqué le livre et même s’ils n’ont pas été tendres avec moi, leurs opinions m’interpellent et je respecte ce qu’ils pensent’’. «Par contre, les insulteurs, je n’ai rien à leur dire. Il y a eu tellement de mensonges et de contre-vérités. Ils sont allés jusqu’à dire que j’ai divorcé avec mon épouse Astou Dionne, ce qui est un grand mensonge. Un jour, on s’est levé et un journal a écrit que j’ai été convoqué, alors qu’il s’agit d’un dossier qui existe depuis deux ans, opposant ma structure 6Com et la Cices», regrette le journaliste.
Pour ce qui est des perspectives à la suite de la parution de son brûlot, Cheikh Yérim Seck annonce qu’il travaille déjà sur le tome 2. Mais, ajoute-t-il, «sa sortie dépendra des développements de la situation politique du Sénégal». L’autre annonce qu’il a faite, c’est la sortie prochaine d’une série : «le président face à l’histoire» inspiré du livre et réalisé par Gelongal.
Sidy Djimby NDAO