Tout est parti d’une lettre du ministre du Budget, qui a demandé de résilier le contrat avec l’entreprise pour retard dans les travaux. Une résiliation qui a pour effet le renvoi d’une cinquantaine de travailleurs au chômage. Dépités et courroucés, les ouvriers en rouge ont fait face à la presse pour alerter l’opinion, car ils soupçonnent un deal. Selon des sources, le contrat résilié a été octroyé à un homme d’affaires proche du régime et qui est responsable politique à Touba. Ce qui est considéré par la direction de l’entreprise comme une injustice. «Nous n’avons reçu qu’une seule mise en demeure», a soutenu le Dga. M. Ndiaye, affecté par la situation, précise que dans ce pays, on n’appuie pas ceux qui entreprennent. «Le chef de l’Etat veut promouvoir les entreprises locales, mais il y a certains qui cherchent vaille que vaille à leur mettre les bâtons dans les roues», se désole-t-il.
Dans ses explications, il précise que son consortium n’a fait que subir des préjudices. «Les Domaines ont accusé du retard pour nous indiquer l’emplacement du site devant abriter le bâtiment, l’avance de démarrage a connu un retard, le premier décompte est inférieur à l’avance», a-t-il révélé. Le chef de chantier Ahmet Diop de soutenir à son tour que les Domaines de l’Ugb n’ont pas aussi notifié à temps le plan de ferraillage. «Les études d’écrasement du béton ont été faites aussi en 20 jours, avec un grand retard», a-t-il avancé. Autant de griefs portés à l’endroit des Domaines de l’Ugb.
L’entreprise, qui a toujours eu à respecter les délais des travaux comme ceux du centre de drépanocytose, l’esplanade de la bibliothèque universitaire, les abris des chauffeurs, les tables-bancs des salles de classe, n’arrive pas à avaler cette pullule amère.
«A l’Ugb, il y a des personnes tapies dans l’ombre qui passent leur temps à glisser des peaux de banane sur le chemin des personnes honnêtes», a souligné le fondé de pouvoir de l’entreprise. Aujourd’hui, ce projet est menacé, alors qu’il a été une initiative de l’ancien recteur de l’Ugb, Pr Mary Teuw Niane, appuyé par la Banque mondiale. Le Cea-Mitic est un consortium regroupant des établissements du Sénégal et de la sous-région, des institutions de recherche et des entreprises nationales, régionales et internationales dans le secteur des Tic.
Alassane Mbaye
Dans ses explications, il précise que son consortium n’a fait que subir des préjudices. «Les Domaines ont accusé du retard pour nous indiquer l’emplacement du site devant abriter le bâtiment, l’avance de démarrage a connu un retard, le premier décompte est inférieur à l’avance», a-t-il révélé. Le chef de chantier Ahmet Diop de soutenir à son tour que les Domaines de l’Ugb n’ont pas aussi notifié à temps le plan de ferraillage. «Les études d’écrasement du béton ont été faites aussi en 20 jours, avec un grand retard», a-t-il avancé. Autant de griefs portés à l’endroit des Domaines de l’Ugb.
L’entreprise, qui a toujours eu à respecter les délais des travaux comme ceux du centre de drépanocytose, l’esplanade de la bibliothèque universitaire, les abris des chauffeurs, les tables-bancs des salles de classe, n’arrive pas à avaler cette pullule amère.
«A l’Ugb, il y a des personnes tapies dans l’ombre qui passent leur temps à glisser des peaux de banane sur le chemin des personnes honnêtes», a souligné le fondé de pouvoir de l’entreprise. Aujourd’hui, ce projet est menacé, alors qu’il a été une initiative de l’ancien recteur de l’Ugb, Pr Mary Teuw Niane, appuyé par la Banque mondiale. Le Cea-Mitic est un consortium regroupant des établissements du Sénégal et de la sous-région, des institutions de recherche et des entreprises nationales, régionales et internationales dans le secteur des Tic.
Alassane Mbaye