Le nouvel an musulman enclenche-t-il une décélération dans la traque aux opposants pastéfiens du régime de Niangal ? On pourrait le croire, car, en ce premier jour de Muharam, deux caciques du parti de OS ont été libérés de l’étreinte de Dame justice. Il est difficile de croire que le pouvoir ait subitement reculé sur simple injonction des députés qui ont réclamé la mise en liberté du président du groupe parlementaire Yaw. On pencherait plus pour un bon vent de désescalade, qui se met à souffler sur Sunugaal et dont les effets devraient s’enchainer, avec l’élargissement en masse des quelque 700 détenus qui encombrent les geôles de la République, la plupart pour leurs opinions, des broutilles. Toutes choses qui contribueraient à décrisper un peu plus l’atmosphère politique, en attendant que le gros morceau que constitue le cas du maire de Zig soit abordé et traité au mieux des intérêts du pays. Il est certain que Prési, bien que très loin d’ici, tienne bien la barque Sunugaal et peaufine son image extérieure pour l’après 2024. Bientôt de retour à Ndakaaru, il devra enfin délivrer le nom de celui qu’il coachera pour la présidentielle. Ceux de son camp comme du reste tous les Sunugaaliens sont tout ouïe.
Waa Ji