Dans les feuilletons sunugaaliens, lorsque les acteurs principaux meurent l’un après l’autre ou sont envoyés derrière les barreaux, nul doute que le clap de fin s’annonce proche. Dans « Adji et Ousmane », si on n’en est pas encore là, disons que ça s’emballe grave. Et c’est la saison des audios, après l’épisode des auditions qui se sont enchainées. Pour dire que le Doyen des juges, qui est resté quelque peu sur sa faim lors de la confrontation entre les deux principaux protagonistes, a désormais du grain à moudre. Et pas de l’ivraie, mais de la bonne graine de saison. Maintenant, la justice, dont le rythme nonchalant faisait piaffer d’impatience l’accusatrice et son bourreau présumé, est à la croisée des chemins. Les Sunugaaliens pour la plupart étaient sceptiques quant à un traitement équitable de cette scabreuse affaire. Mais le DJI a surpris son monde en récoltant des témoignages cruciaux aptes à éclairer sa lanterne. Aussi, tous les yeux sont tournés vers ce magistrat dont la posture, les jours et mois à venir, remettra dans le sens de la marche de l’histoire tout le pouvoir judiciaire, ou contribuera à accélérer sa descente vers les abysses de l’inféodation.
Waa Ji
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