Parce que chat échaudé craint l’eau froide, les Sunugaaliens restent prudents et très peu euphoriques après que le Conseil constitutionnel a restauré le processus électoral. Posture que n’a pas beaucoup changée le communiqué de Kër gu mag par lequel Prési prend acte et s’engage à exécuter cette décision des sept sages. Le hic, c’est bien sûr le timing, car si le CC a rappelé la borne du 2 avril qui limite le mandat de Niangal, il se garde bien de donner des dates aux opérations qui y conduisent, refilant la patate chaude au pouvoir exécutif. Et comme l’engagement de Prési, c’est à la sauce concertation, le sablier risque de se vider trop vite sans qu’une date ne soit fixée pour le premier tour. Et pourtant, les experts électoraux qui grouillent au sein de la plateforme Aar sunu Election, dans un esprit d’anticipation, ont procédé à des simulations qui les ont conduits à proposer le 3 ou le 10 mars comme dates possibles d’un premier tour qui nous maintiendrait dans les délais d’une passation de service entre le sortant et le président élu le 3 avril. Scénario parfait s’il en est, mais qui requiert la volonté de tous les acteurs. Quid des spoliés, du « K », de la Rose, de BDF et d’Oscar ? La quadrature du cercle.
Waa Ji