Dans une cité du Rail où les enfants-talibés continuent comme bon leur semble, comme si de rien n’était, en ces temps de pandémie de coronavirus, de vaquer à leurs occupations dans la rue où ils se déversent telles des abeilles, comment un maire consciencieux de la trempe de Talla Sylla pourrait-il demeurer tranquille ?
L’opération «Wagnou Daara» qui lui permet d’offrir chaque jour des repas à 10.000 talibés des Daaras de la ville pour les confiner dans leur lieu d’apprentissage, en dit long sur son engagement sans faille dans ce noble combat.
Pour gagner la bataille de la transmission communautaire, ces cas dits communautaires devenus l’alpha et l’oméga de la menace qui plane sur la ville aux-deux-gares, l’édile de la ville de Thiès est prêt à tout.
Outre le fait de cuisiner chaque jour, pour 10 mille talibés, l’équivalence d’une dépense quotidienne de quatre millions de FCFA, le Maire Talla Sylla, avant même la décision du Ministère de l’Intérieur rendant obligatoire le port du masque, avait déjà pensé confectionner, en collaboration avec les tailleurs de la région, 250.000 masques à distribuer aux ménages thiessois.
Ce n’est pas tout. La mairie aura décidé, pour plus d’efficacité, de transférer tous les dons qu’elle reçoit des bonnes volontés au comité départemental de gestion des épidémies, piloté par le préfet.
L’opération « Wagnou Daara », avec ses résultats palpables, concrets sur le terrain, a bien sa raison d’être ? Une initiative exécutée par une plateforme d’acteurs communautaires, pilotée par la municipalité, consistant à offrir chaque jour des repas à 10.000 talibés de la capitale du rail.
« Après un test le mardi 14 avril qui a ciblé 2.000 talibés, la plateforme a élargi, le lendemain, sa cible à 6.000. Depuis le jeudi 16 avril, nous cuisinons chaque jour pour 10.000 talibés. Confiner les Talibés Ce qui nous impose une dépense quotidienne de 3.887.500 francs CFA. Soit environ 400 francs par talibé et par jour ». Et les acteurs: « Yaayi Daara » (marraines d’écoles coraniques), délégués de quartiers, chefs religieux, bajenu gox (marraines de quartiers), étudiants, ASC, éclaireurs, inspecteurs de l’éducation, entre autres, de rappeler la nécessité de « confiner les talibés, cible, très vulnérable et très mobile, dans leur lieu d’apprentissage », de « leur épargner la mendicité », ce qui est « un moyen de les sécuriser en même temps que toute la société ».
L’opération «Wagnou Daara» qui lui permet d’offrir chaque jour des repas à 10.000 talibés des Daaras de la ville pour les confiner dans leur lieu d’apprentissage, en dit long sur son engagement sans faille dans ce noble combat.
Pour gagner la bataille de la transmission communautaire, ces cas dits communautaires devenus l’alpha et l’oméga de la menace qui plane sur la ville aux-deux-gares, l’édile de la ville de Thiès est prêt à tout.
Outre le fait de cuisiner chaque jour, pour 10 mille talibés, l’équivalence d’une dépense quotidienne de quatre millions de FCFA, le Maire Talla Sylla, avant même la décision du Ministère de l’Intérieur rendant obligatoire le port du masque, avait déjà pensé confectionner, en collaboration avec les tailleurs de la région, 250.000 masques à distribuer aux ménages thiessois.
Ce n’est pas tout. La mairie aura décidé, pour plus d’efficacité, de transférer tous les dons qu’elle reçoit des bonnes volontés au comité départemental de gestion des épidémies, piloté par le préfet.
L’opération « Wagnou Daara », avec ses résultats palpables, concrets sur le terrain, a bien sa raison d’être ? Une initiative exécutée par une plateforme d’acteurs communautaires, pilotée par la municipalité, consistant à offrir chaque jour des repas à 10.000 talibés de la capitale du rail.
« Après un test le mardi 14 avril qui a ciblé 2.000 talibés, la plateforme a élargi, le lendemain, sa cible à 6.000. Depuis le jeudi 16 avril, nous cuisinons chaque jour pour 10.000 talibés. Confiner les Talibés Ce qui nous impose une dépense quotidienne de 3.887.500 francs CFA. Soit environ 400 francs par talibé et par jour ». Et les acteurs: « Yaayi Daara » (marraines d’écoles coraniques), délégués de quartiers, chefs religieux, bajenu gox (marraines de quartiers), étudiants, ASC, éclaireurs, inspecteurs de l’éducation, entre autres, de rappeler la nécessité de « confiner les talibés, cible, très vulnérable et très mobile, dans leur lieu d’apprentissage », de « leur épargner la mendicité », ce qui est « un moyen de les sécuriser en même temps que toute la société ».