Au troisième jour de l’audience sur la tuerie orchestrée dans la forêt classée de Boffa-Bayotte, le 6 janvier 2018, trois autres inculpés sont passés devant la barre de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor. A l’instar des trois premiers détenus entendus mardi, Ibou Sané, Abdou Karim Sagna et Moussa Diédhiou, ont aussi nié les faits, allant même jusqu’à se renvoyer la balle.
Cité par Ibou Sané comme étant non seulement le coordonnateur et le transporteur du matériel qui a servi à exécuter les 14 bucherons, lors de l’enquête préliminaire, Abdou Karim Sagna a tout réfuté, arguant que son accusateur l’avait cité sous la «menace de mort» de l’officier enquêteur. Qu’aussi, Moussa Diédhiou l’a cité sans fondement dans cette affaire.
Ce dernier aurait été menacé de mort par l’enquêteur avec son arme sur sa tête. C’est pourquoi il a dit tout ce qui est mentionné dans le rapport.
Balancé par Ibou Sané, Abdou Karim Sagna est considéré comme le coordonnateur du carnage par les enquêteurs qui, après avoir écouté tout le monde, l’ont chargé de beaucoup de chefs d’inculpation. Et pour se défendre, il soutient : «je n’ai jamais été mêlé ni de près ni de loin à ce massacre. Je n’étais pas au courant du carnage, encore moins participé à la réunion du 5 janvier 2018. Je réfute l’accusation d’avoir transporté des armes qui ont été utilisées pour l’exécution des bûcherons, car ce jour, j’étais chez moi. Ibou Sané qui m’a cité m’a par ailleurs appelé pour me présenter ses excuses». Et pourtant, selon l’enquête, son téléphone a été localisé en Guinée-Bissau au lendemain des faits. Le parquet a voulu l’entendre sur ce fait, il répond sèchement : «je ne répondrai pas à cette question».
Ils ont tous plaidé non coupable et ont tous balayé d’un revers de main tous les 14 chefs d’inculpation qui pèsent sur eux.
Les chefs d’inculpations qui pèsent sur ses épaules sont lourds : «Association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, assassinat, séquestration ayant entrainé la mort, vol avec usage d’armes, détention illégale d’armes et tentative de sortie irrégulière de correspondance».
Baye Modou SARR
Cité par Ibou Sané comme étant non seulement le coordonnateur et le transporteur du matériel qui a servi à exécuter les 14 bucherons, lors de l’enquête préliminaire, Abdou Karim Sagna a tout réfuté, arguant que son accusateur l’avait cité sous la «menace de mort» de l’officier enquêteur. Qu’aussi, Moussa Diédhiou l’a cité sans fondement dans cette affaire.
Ce dernier aurait été menacé de mort par l’enquêteur avec son arme sur sa tête. C’est pourquoi il a dit tout ce qui est mentionné dans le rapport.
Balancé par Ibou Sané, Abdou Karim Sagna est considéré comme le coordonnateur du carnage par les enquêteurs qui, après avoir écouté tout le monde, l’ont chargé de beaucoup de chefs d’inculpation. Et pour se défendre, il soutient : «je n’ai jamais été mêlé ni de près ni de loin à ce massacre. Je n’étais pas au courant du carnage, encore moins participé à la réunion du 5 janvier 2018. Je réfute l’accusation d’avoir transporté des armes qui ont été utilisées pour l’exécution des bûcherons, car ce jour, j’étais chez moi. Ibou Sané qui m’a cité m’a par ailleurs appelé pour me présenter ses excuses». Et pourtant, selon l’enquête, son téléphone a été localisé en Guinée-Bissau au lendemain des faits. Le parquet a voulu l’entendre sur ce fait, il répond sèchement : «je ne répondrai pas à cette question».
Ils ont tous plaidé non coupable et ont tous balayé d’un revers de main tous les 14 chefs d’inculpation qui pèsent sur eux.
Les chefs d’inculpations qui pèsent sur ses épaules sont lourds : «Association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, assassinat, séquestration ayant entrainé la mort, vol avec usage d’armes, détention illégale d’armes et tentative de sortie irrégulière de correspondance».
Baye Modou SARR