C’est le début de la fin, dans cette histoire d’enrichissement illicite, pour laquelle Aïda Ndiongue a été inculpée et placée sous contrôle judiciaire. En effet, l’expert Abdoulaye Dramé a déposé ses conclusions sur la table du président de la Commission d’instruction près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Sans plus attendre, les magistrats instructeurs ont convoqué la responsable libérale pour l’entendre, demain jeudi. Bouffée d’oxygène pour Aïda Ndiongue, qui aperçoit le bout du tunnel, alors qu’elle s’inquiétait de voir son dossier prorogé de manière ininterrompue, au motif que l’expert n’a toujours pas déposé son rapport. Après une énième prorogation intervenue le mois dernier, pour deux mois, le dossier va s’emballer à partir de demain jeudi. Selon nos informations, l’expert Abdoulaye Dramé a déjà déposé ses conclusions.
«il n’y a pas de quoi fouetter un chat»
Du coup, la Commission d’instruction près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a convoqué l’ancienne sénatrice dans ses locaux, demain jeudi. Nos sources soutiennent qu’Aïda Ndiongue sera, à l’occasion, entendue sur les conclusions de l’homme de l’art. Le juge Cheikh Ahmed Tidiane Bèye et son équipe vont donc éplucher le rapport avec Aïda Ndiongue, qui devra éclairer certaines zones d’ombre du rapport. Des sources proches de la Crei soufflent tout de même, «il n’y a pas de quoi fouetter un chat».
Mais quoi qu’il en soit, le dépôt du rapport sonne comme une délivrance pour la responsable libérale, dont le sort était lié à ce rapport.
Pour rappel, depuis près de 2 ans, la Commission d’instruction avait confié à l’expert Abdoulaye Dramé la mission d’audit des marchés. Une mission que l’homme de l’art peinait à exécuter, provoquant l’ire des avocats d’Aïda Ndiongue qui se sont offusqués du fait que l’expert ne dépose pas ses conclusions et qu’à chaque fois, les juges d’instruction le reconduisent pour lui assigner la même mission. A les en croire, c’est une violation des textes.
Mais, selon certaines informations, si l’expert a tardé à déposer son rapport, c’est simplement parce qu’il n’a pas été payé. L’Etat, qui avait en charge de payer les honoraires de l’homme de l’art, n’avait pas déboursé un kopeck. Ainsi, pour tordre le bras à l’Etat, Abdoulaye Dramé a bloqué le rapport. Dernièrement, la commission d’instruction près la Crei a rendu une ordonnance de prorogation en précisant à l’endroit d’Aïda Ndiongue et de ses conseils qu’il s’agit de la dernière prorogation. Suffisant pour susciter des interrogations sur cette précision de la Commission d’instruction qui présume une certaine garantie des magistrats d’avoir le rapport avant la fin de la prorogation de l’instruction. Les parties ont-elles trouvé un consensus ?
La dernière phase de l’instruction est, en tout cas, entamée. Car, très probablement, après que la responsable libérale aura donné ses explications par rapport aux conclusions de l’expert, lors de son audition demain, la Commission d’instruction, comme dans le dossier d’Abdoulaye Baldé, va boucler son enquête et remettre le dossier au Parquet spécial, pour règlement. C’est dire que la boucle sera bientôt bouclée dans cette affaire qui dure depuis 2014.
Alassane DRAME
«il n’y a pas de quoi fouetter un chat»
Du coup, la Commission d’instruction près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a convoqué l’ancienne sénatrice dans ses locaux, demain jeudi. Nos sources soutiennent qu’Aïda Ndiongue sera, à l’occasion, entendue sur les conclusions de l’homme de l’art. Le juge Cheikh Ahmed Tidiane Bèye et son équipe vont donc éplucher le rapport avec Aïda Ndiongue, qui devra éclairer certaines zones d’ombre du rapport. Des sources proches de la Crei soufflent tout de même, «il n’y a pas de quoi fouetter un chat».
Mais quoi qu’il en soit, le dépôt du rapport sonne comme une délivrance pour la responsable libérale, dont le sort était lié à ce rapport.
Pour rappel, depuis près de 2 ans, la Commission d’instruction avait confié à l’expert Abdoulaye Dramé la mission d’audit des marchés. Une mission que l’homme de l’art peinait à exécuter, provoquant l’ire des avocats d’Aïda Ndiongue qui se sont offusqués du fait que l’expert ne dépose pas ses conclusions et qu’à chaque fois, les juges d’instruction le reconduisent pour lui assigner la même mission. A les en croire, c’est une violation des textes.
Mais, selon certaines informations, si l’expert a tardé à déposer son rapport, c’est simplement parce qu’il n’a pas été payé. L’Etat, qui avait en charge de payer les honoraires de l’homme de l’art, n’avait pas déboursé un kopeck. Ainsi, pour tordre le bras à l’Etat, Abdoulaye Dramé a bloqué le rapport. Dernièrement, la commission d’instruction près la Crei a rendu une ordonnance de prorogation en précisant à l’endroit d’Aïda Ndiongue et de ses conseils qu’il s’agit de la dernière prorogation. Suffisant pour susciter des interrogations sur cette précision de la Commission d’instruction qui présume une certaine garantie des magistrats d’avoir le rapport avant la fin de la prorogation de l’instruction. Les parties ont-elles trouvé un consensus ?
La dernière phase de l’instruction est, en tout cas, entamée. Car, très probablement, après que la responsable libérale aura donné ses explications par rapport aux conclusions de l’expert, lors de son audition demain, la Commission d’instruction, comme dans le dossier d’Abdoulaye Baldé, va boucler son enquête et remettre le dossier au Parquet spécial, pour règlement. C’est dire que la boucle sera bientôt bouclée dans cette affaire qui dure depuis 2014.
Alassane DRAME