Les nerfs se sont tendu à Bambey. Des jeunes ont voulu s’opposer au transfert de malades dans le nouveau centre de traitement érigé dans la localité. D’où la montée au front du gouverneur, pour inciter à la sérénité, à la solidarité et au soutien. Surtout que, pour lui, il n’y a «aucun risque» pour les populations, car non seulement les malades seront bien confinés à l’intérieur du centre, mais aussi, ce sont essentiellement des «soldats disciplinés» (des sapeurs- pompiers).
Décidément, il y a beaucoup de craintes, d’incompréhension et appréhension autour du coronavirus. Et ce ne sont pas les autorités et les populations de Bambey qui diront le contraire. Dans cette ville de la région de Diourbel, les habitants, notamment les jeunes, ont dit niet à l’arrivée de malades du Covid-19, transférés de Touba et qui sont essentiellement des soldats du feu. Face à cette hostilité, le gouverneur a dû monter au créneau pour inciter à la raison et à la sérénité. «Je veux rassurer la population, lui faire savoir que les opérations sont parfaitement maîtrisées. (…) Depuis hier soir, on transfère les malades qui vont subir un traitement extrahospitalier. Pour l’instant, il n’y a que 42 éléments des sapeurs-pompiers», souligne-t-il. Et de rassurer les populations : «ce sont des soldats disciplinés, qui sont formés. C’est bon de savoir que ce ne sont pas des gens incultes, mais des (gens) responsables». Aussi, note-t-il, «le médecin-chef du district sanitaire de Bambey, qui s’occupe du traitement extrahospitalier des patients, ne va pas exposer la population», dont il demande le soutien.
42 sapeurs-pompiers parmi les malades qui doivent subir un «traitement extrahospitalier»
Pour rappel, le Centre national de formation et de réinsertion sociale de Bambey va être transformé en un centre de traitement extrahospitalier de personnes infectées par le Covid-19. Mais des jeunes de la localité s’opposent à cette décision des autorités administratives et médicales de la région de Diourbel. Pour eux, leur refus est d’autant plus fondé que Bambey n’a à ce jour enregistré aucun cas de coronavirus et y amener des malades est un risque pour les populations locales. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter selon le gouverneur. «Les gens n’ont aucune raison de sortir pour se mélanger à la population, parce que tout ce dont ils ont besoin est déjà sur place. Les médicaments, les vivres, l’eau, tout est sur place». Quoi qu’il en soit, le chef de l’exécutif local soutient qu’ils ont besoin de ce centre dans le cadre de la stratégie de riposte globale dans la région. «C’est une riposte régionale. Nous pouvons intervenir dans tous les départements. Partout où on a une infrastructure capable d’être mise à contribution, nous la prenons pour plus d’efficacité», dit-il.
Mbaye THIANDOUM
Décidément, il y a beaucoup de craintes, d’incompréhension et appréhension autour du coronavirus. Et ce ne sont pas les autorités et les populations de Bambey qui diront le contraire. Dans cette ville de la région de Diourbel, les habitants, notamment les jeunes, ont dit niet à l’arrivée de malades du Covid-19, transférés de Touba et qui sont essentiellement des soldats du feu. Face à cette hostilité, le gouverneur a dû monter au créneau pour inciter à la raison et à la sérénité. «Je veux rassurer la population, lui faire savoir que les opérations sont parfaitement maîtrisées. (…) Depuis hier soir, on transfère les malades qui vont subir un traitement extrahospitalier. Pour l’instant, il n’y a que 42 éléments des sapeurs-pompiers», souligne-t-il. Et de rassurer les populations : «ce sont des soldats disciplinés, qui sont formés. C’est bon de savoir que ce ne sont pas des gens incultes, mais des (gens) responsables». Aussi, note-t-il, «le médecin-chef du district sanitaire de Bambey, qui s’occupe du traitement extrahospitalier des patients, ne va pas exposer la population», dont il demande le soutien.
42 sapeurs-pompiers parmi les malades qui doivent subir un «traitement extrahospitalier»
Pour rappel, le Centre national de formation et de réinsertion sociale de Bambey va être transformé en un centre de traitement extrahospitalier de personnes infectées par le Covid-19. Mais des jeunes de la localité s’opposent à cette décision des autorités administratives et médicales de la région de Diourbel. Pour eux, leur refus est d’autant plus fondé que Bambey n’a à ce jour enregistré aucun cas de coronavirus et y amener des malades est un risque pour les populations locales. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter selon le gouverneur. «Les gens n’ont aucune raison de sortir pour se mélanger à la population, parce que tout ce dont ils ont besoin est déjà sur place. Les médicaments, les vivres, l’eau, tout est sur place». Quoi qu’il en soit, le chef de l’exécutif local soutient qu’ils ont besoin de ce centre dans le cadre de la stratégie de riposte globale dans la région. «C’est une riposte régionale. Nous pouvons intervenir dans tous les départements. Partout où on a une infrastructure capable d’être mise à contribution, nous la prenons pour plus d’efficacité», dit-il.
Mbaye THIANDOUM