TRAGÉDIE CONJUGALE A YEUMBEUL ASECNA : Une dame poignarde son mari au cou par jalousie




 
 
Le quartier Yeumbeul Asecna dans la banlieue dakaroise a sombré, hier nuit, dans l’horreur. Une restauratrice nommée Astou F. a sauvagement planté un coup de couteau au niveau du cou de son mari répondant au nom de Mallo T. par jalousie. La dame traîne une grossesse de six mois.
 
 
 
Une violente scène de ménage entre deux conjoints a brusquement fini dans le sang. Le drame est survenu dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 septembre, au quartier Yeumbeul Asecna.  L’affaire fait grand bruit et plonge la population locale dans la consternation. Tellement la tournure tragique dans la prise de bec entre les deux conjoints laisse sans voix les voisins.
 
Le téléphone du mari sonne, le nom d’une femme s’affiche sur l’écran, elle s’emporte
 
Tout commence dans la journée d’avant-hier. Le téléphone portable de l’époux sonne dans le vide. Enceinte de six mois, Astou, se trouvant à côté, jette un coup d’œil sur l’écran de l’appareil et tombe sur le nom d’une femme. Jalouse comme une tigresse, elle sursaute de stupeur et interpelle son mari. Celui-ci fait la sourde oreille et récupère son cellulaire. Son épouse revient à la charge et débite des énormités à tout bout de champ. Elle se met dans tous ses états, accuse son mari d’infidélité et profère des menaces.
 
Elle exige la suppression immédiate du numéro de l’appelante, le mari refuse
 
Face aux insanités de son épouse, le mari reste inflexible, dédramatise le coup de sang de cette dernière et fourre tranquillement son téléphone portable dans sa poche. La dame bougonne grave contre l’attitude de son époux et se dresse sur son chemin. Elle piétine l’autorité du mari et le somme de supprimer séance tenante le numéro de l’appelante du téléphone. L’époux refuse catégoriquement de s’exécuter et l’envoie paître. Une vive engueulade ponctuée d’empoignades et de tiraillements éclate entre eux.
 
Elle débite des énormités contre l’époux qui la rudoie malgré sa grossesse de 6 mois
 
Des gens interviennent, s’interposent et séparent les deux conjoints. Ils les tiennent ensuite à bonne distance et tentent de ramener la sérénité dans le ménage. Ruminant sa colère, la jeune femme s’emporte à nouveau le lendemain (hier nuit) et intime l’ordre à son mari de supprimer le numéro de l’appelante sur le cellulaire. Une dispute survient encore. Furieux, le mari se déchaîne sur la jeune femme et lui assène un violent coup au niveau de la tête ; un coup qui met davantage en colère la dame.
 
Elle prend un couteau dans la cuisine et se venge ; l’arme sectionne l’artère du cou
 
Furax, la jeune femme s’engouffre dans la cuisine, s’empare d’un couteau et charge son mari. Elle vise son cou et lui plante un violent coup avec l’arme blanche. Le sang jaillit et coule à flots. Très mal en point, le mari plaque les deux mains à la partie atteinte et s’emploie à freiner la forte hémorragie tout en sollicitant de l’aide. Il perd davantage de sang, titube et tente néanmoins de rester debout. Il s’affaiblit, s’écroule avec force au sol et affiche des yeux révulsés.
 
Mallo lutte contre la mort à l’hôpital, Astou se livre elle-même à la police
 
Horrifiés par la scène, des voisins volent au secours du mari et l’évacuent dans une structure sanitaire de la localité. Mais, face à la gravité de la blessure du jeune homme, le personnel soignant lui prodigue les premiers soins et le réfère au centre hospitalier de Fann. Il sera vite pris en charge et admis au service des urgences. Alertés, les limiers du commissariat d’arrondissement de Yeumbeul Nord interviennent. Consciente de son forfait, la dame se livre elle-même à la police et se constitue prisonnière.
 
L’épouse avoue, charge son mari et invoque l’excuse de jalousie
 
Des traces de sang ont été constatées dans la cuisine, qui est le lieu de la bagarre. Le couteau a été retrouvé sur les lieux. Interpellée, Astou reconnaît les faits, invoque l’excuse de jalousie. « Mon mari m’a violentée malgré mon état de grossesse de 6 mois, alors j’ai réagi par jalousie. Je l’ai poignardé pour me venger », indique-t-elle. 
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
 
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