A 75 ans, le cuisinier Mouhamed Ndiaye a comparu hier devant la Chambre criminelle de Dakar pour tentative de meurtre. Mais cet accusé qui avait tenté de tuer sa bienfaitrice Ndèye Ngoné Diallo courant 2016, à Ouest Foire, a soutenu hier l'avoir fait pour la remercier de tout ce qu'elle a fait pour lui. Au vu de ses tergiversations à la barre et son comportement bizarre, le procureur a estimé qu'il n'est pas apte à être jugé. Aussi, il a demandé qu'il soit soumis à un examen médical pour que le tribunal soit édifié sur son état mental. Délibéré le 16 juin prochain.
Âgé de 75 ans, le cuisinier Mouhamed Ndiaye a comparu hier devant le juge de la Chambre criminelle de Dakar, pour avoir tenté de tuer en 2016 sa bienfaitrice, Ndèye Ngoné Diallo, sauvée de justesse par son fils. En effet, courant 2016, Mouhamed Ndiaye s’est rendu au domicile de la victime. Quand le fils de cette dernière est allé l'appeler, le vieux a pris un couteau dans la cuisine. Ainsi, à l'arrivée de la bonne dame, il a brandi l’arme pour la lui planter. Le fils de la victime l'a heureusement maîtrisé avant que la gendarmerie de la Foire ne vienne le cueillir. Inculpé pour tentative d'assassinat, les faits ont été requalifiés par le juge d'instruction en tentative de meurtre. Aussi bien à l'enquête de police et à l'instruction, il a servi plusieurs versions. Il a ainsi confié qu’il voulait mettre à exécution un rêve, celui de tuer la dame et de se tuer ensuite. Mais face au juge de la Chambre criminelle, Mouhamed Ndiaye n'a pas édifié le tribunal sur le mobile de son acte. A l'entame de son interrogatoire, il a réfuté avoir tenu de tels propos lorsque le juge a lu l'ordonnance de renvoi et a demandé pardon. «Avant de demander notre pardon, il faut nous dire la vérité», lui lance le président Massamba Sène.
Ainsi, Mouhamed Ndiaye est revenu sur ses premières déclarations qu'il a reconnues. «Ce n’était pas un rêve. J’ignore ce qui m’a poussé à commettre mon acte, d’autant plus que la dame a beaucoup fait pour moi. Et pour tout ce qu'elle a fait pour moi, j'ai voulu la remercier en la tuant», lâche-t-il. Puis, il s’est dit victime d’un mauvais sort jeté par un Peulh avec qui il avait un contentieux foncier. Ce qui, selon lui, l'a poussé à vouloir attenter à la vie de la dame. Par ailleurs, il a expliqué au tribunal n'avoir jamais eu de troubles mentaux, lorsque le juge le lui a demandé. Mais, cette thèse n'a pas convaincu le représentant du procureur, Saliou Ngom, qui a eu des doutes sur sa santé mentale. Sur ce, il a sollicité une expertise psychiatrique. Pour lui, Mouhamed Ndiaye n'est pas apte à être jugé, vu l'état dans lequel il s'est présenté devant le prétoire. Délibéré le 16 juin prochain.
Fatou D. DIONE
Âgé de 75 ans, le cuisinier Mouhamed Ndiaye a comparu hier devant le juge de la Chambre criminelle de Dakar, pour avoir tenté de tuer en 2016 sa bienfaitrice, Ndèye Ngoné Diallo, sauvée de justesse par son fils. En effet, courant 2016, Mouhamed Ndiaye s’est rendu au domicile de la victime. Quand le fils de cette dernière est allé l'appeler, le vieux a pris un couteau dans la cuisine. Ainsi, à l'arrivée de la bonne dame, il a brandi l’arme pour la lui planter. Le fils de la victime l'a heureusement maîtrisé avant que la gendarmerie de la Foire ne vienne le cueillir. Inculpé pour tentative d'assassinat, les faits ont été requalifiés par le juge d'instruction en tentative de meurtre. Aussi bien à l'enquête de police et à l'instruction, il a servi plusieurs versions. Il a ainsi confié qu’il voulait mettre à exécution un rêve, celui de tuer la dame et de se tuer ensuite. Mais face au juge de la Chambre criminelle, Mouhamed Ndiaye n'a pas édifié le tribunal sur le mobile de son acte. A l'entame de son interrogatoire, il a réfuté avoir tenu de tels propos lorsque le juge a lu l'ordonnance de renvoi et a demandé pardon. «Avant de demander notre pardon, il faut nous dire la vérité», lui lance le président Massamba Sène.
Ainsi, Mouhamed Ndiaye est revenu sur ses premières déclarations qu'il a reconnues. «Ce n’était pas un rêve. J’ignore ce qui m’a poussé à commettre mon acte, d’autant plus que la dame a beaucoup fait pour moi. Et pour tout ce qu'elle a fait pour moi, j'ai voulu la remercier en la tuant», lâche-t-il. Puis, il s’est dit victime d’un mauvais sort jeté par un Peulh avec qui il avait un contentieux foncier. Ce qui, selon lui, l'a poussé à vouloir attenter à la vie de la dame. Par ailleurs, il a expliqué au tribunal n'avoir jamais eu de troubles mentaux, lorsque le juge le lui a demandé. Mais, cette thèse n'a pas convaincu le représentant du procureur, Saliou Ngom, qui a eu des doutes sur sa santé mentale. Sur ce, il a sollicité une expertise psychiatrique. Pour lui, Mouhamed Ndiaye n'est pas apte à être jugé, vu l'état dans lequel il s'est présenté devant le prétoire. Délibéré le 16 juin prochain.
Fatou D. DIONE