Surcharge




Que carnage rime avec naufrage fait peut-être que la commémoration du chavirement du bateau Le Joola, 22 ans après, coïncide avec la restitution de l’audit sur les finances publiques par le Gornment de Koromack, qui révèle, à les en croire, un carnage financier de haut vol. Et les deux évènements ont comme propriété commune de poser le principe de responsabilité. En effet, tout le monde sait que d’une capacité nominale de 500 passagers plus le fret, Le Joola voguait en mer ce jour fatidique avec plus de 1900 âmes. Si cette surcharge est de la responsabilité du commandant, seul maitre à bord, l’organisation des secours a aussi montré des failles. S’agissant du sombre tableau de nos finances publiques peint hier par Oscar et son équipe, il résulte également une surcharge non déclarée de quelque 1890 milliards de dettes, sans compter des chiffres erronés soumis aux bailleurs pour bénéficier de prêts. Là également, la chaine de responsabilité remonte, selon les dires de Koromack, jusqu’à Kër gu mag, en passant par les argentiers qui se sont succédé. En tout cas, c‘est une discontinuité qui va être opéré dans cette gestion des finances publiques et gare à ceux dont la responsabilité sera avérée dans ce carnage présumé.
Waa Ji
 
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