On connaissait BDF comme le candidat à la présidentielle victime d’un traitement inique. Sauf que ce sort qui lui est fait le met un peu plus en lumière. Mais, apparemment, Bayal, consciemment ou de manière involontaire, est en train d’être inséré dans le moule de la victimisation. Candidat officiel de la majorité, désigné par Niangal, à contrecœur ou par défaut, il vogue seul, sans soutien, ni politique, ni financier. Pis, un processus de substitution serait en cours à son encontre. La raison visible du désamour, une faible emprise sur l’électorat vérifiée par des sondages qui le relèguent à une position de défaite assurée. Une autre raison, non dite celle-là, tiendrait au projet de rapprochement avec Rimka et le Pds. Et tout le monde sait que Bayal est accusé de « corrupteur » dans l’affaire de corruption au CC dénoncée par l’exilé recalé de Doha. Alors, Prési veut changer de cheval, abandonnant un canasson pour un autre. Double Bouton agréerait certainement les libéraux comme candidat, si Rimka et Niangal s’entendaient sur un protocole électoral. Il se susurre que Prési a convoqué « son » candidat au palais. Va-t-il lui demander de s’effacer au profit de l’autre ? Rien ne nous étonnera plus dans cette présidentielle.
Waa Ji