Sos pour les travailleurs de Pcci



Vivement que le chef de l’Etat vers qui ils placent tous leurs espoirs, les entendent parce que «nak», la situation est très grave à Pcci. Certains travailleurs sont aujourd’hui à huit mois sans salaire. La dernière fois qu’ils ont reçu quelque chose de la boîte, c’est à la veille de la Tabaski. Ce, après cinq mois à attendre qu’on les paie. Et là aussi, chaque travailleur n’a reçu que 75.000 F, histoire de leur permettre de souffler. Mais que représente 75.000 en période de fête et pour un chef de famille ? Franchement…
 
Actuellement, Pcci fonctionne difficilement. Le moral des troupes est au plus bas à cause des énormes problèmes que vivent les travailleurs. La solution toute trouvée par certains, c’est même de ne plus se rendre régulièrement à leur lieu de travail. S’ils ont le «pass» (l’argent pour  le transport), ils vont travailler ; sinon, ils restent tout bonnement chez eux. Dommage pour une si grosse boîte, pionnière dans les services d’appels.
 
 
 
 
 

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