Les femmes élues de la ville de Dakar, qui se sont réunies à Saly, comptent bien s’imposer aux prochaines locales. Dans le cadre d'un séminaire de renforcement de capacité des femmes conseillères en leadership et en prise de parole publique, la mairesse de Dakar et ses amies ont estimé que, aujourd’hui, il est impossible d’espérer un développement sans une forte implication des femmes qui constituent plus de la moitié de la population.
Il existe une sous-représentativité des femmes dans les instances de décision.C’est du moins ce que pensent les femmes élues à la ville de Dakar. Ces dernières, réunies à Saly les 2 et 3 juin 2021, dans le cadre d’un séminaire de renforcement des capacités des femmes conseillères en leadership et en prise de parole en public, se disent prêtes à peser de tout leur poids lors des prochaines élections.
L'actuelle maire de Dakar, Soham Wardini, qui était présente à la clôture, a profité de l’occasion pour se prononcer sur les prochaines échéances locales prévues en janvier 2022. Pour elle, même si elle est dans une coalition, si jamais le choix se portait elle, elle n’hésitera pas à se présenter. «Je suis prête. Les femmes gèrent mieux que les hommes», a-t-elle proclamé.
Wardini et ses consœurs de rappeler qu’au niveau des collectivités territoriales, sur 558 communes, seules 15 femmes sont élues maires et 2 sont présidentes de Conseil départemental sur 45.
Ainsi, les femmes élues de la ville de Dakar ont décidé de s’engager à jouer leur partition aux prochaines élections territoriales du 23 janvier 2022, aussi bien pendant les phases préparatoires de révision des listes électorales que pendant la campagne électorale et le jour du scrutin.«Nous lançons un appel solennel pour une participation massive des femmes et des jeunes aux prochaines élections territoriales, afin de favoriser leur intégration dans les sphères de décisions des collectivités», ont-elles noté dans un communiqué.
Ce qu’elles veulent pour les prochaines locales, c’est une forte solidarité entre toutes les femmes du Sénégal, pour plus de femmes à la tête des collectivités territoriales. Afin d’espérer la prise en charge des réels défis du moment.«Ceci permettra d’assurer ainsi une résolution correcte et réelle des questions de développement durable, de paix et d’éducation, de résilience, de santé et d’emploi», pensent-elles.
Khadidjatou DIAKHATE