Depuis bientôt sept ans, nous occupons cet espace pour partager dans la bonne humeur nos craintes, mais aussi nos espoirs et, hélas, beaucoup plus rarement nos joies, que nous aimerions certainement plus fréquentes. Malheureusement, c’est une nouvelle alerte au tsunami que nous lançons Et c’est bien dommage que le Sunugaal reste enfermé dans une spirale de violence en tous genres, dont les éruptions sont devenues plus mortelles et moins espacées depuis quelques années. Le sismographe de s’affoler en ce début de juin 2022, livrant un graphique des plus tourmentés. La déflagration semble donc inévitable et on l’aura bien cherchée. Il est insensé de vouloir prôner l’expression démocratique et de canaliser à outrance et même de brider ceux que la Charte fondamentale invite à briguer les suffrages. Ce qui se passe au Sunugaal, à l’occasion de ces prochaines législatives, est inédit, pire que tout ce qui a précédé, en termes d’organisation consensuelle d’une élection. Et la cacophonie a atteint les sommets de la pyramide juridictionnelle. Alors, qui pour sauver le soldat Sunugaal ? Les chefs religieux ? A force de prêcher dans le désert, ils attendent de dire l’oraison. Que Dieu nous garde.
Waa Ji
Waa Ji