Seydou Diouf déchire l’exposé des motifs



 
Manifestant ses regrets au Premier ministre de Le voir revenir 72 heures après sa Dpg, le président de la Commission des finances fait savoir qu’il n’y a aucun rapport entre l’exposé des motifs de la motion de censure avec les débats tenus. «Le peuple sénégalais s’est doté en 1962 d’un régime politique qui a été renforcé par Senghor, Abdou Diouf et le Président Abdoulaye Wade est venu l’amplifier par référendum pour dire au peuple qu’il nous fallait une indivisibilité de l’Etat, qu’il nous fallait un chef qui est le président de la République», renseigne Seydou Diouf.Pour lui, dire que cette verticalité est de la responsabilité de MackySall, c’est méconnaître l’histoire constitutionnelle de notre pays. Seydou Diouf affirme que Yewwi a voulu imposer à Amadou Ba le vote de confiance qui est juste une recommandation et mieux encore, aucun des Premiers ministres ne l’a fait. Pour lui, une Assemblée nationale responsable, elle se positionne après avoir adopté le budget,  pour le contrôle des ressources.
 
Oumar Youm : «c’est un affront d’une rare témérité contre le peuple souverain»
 
Le président du groupe parlementaire Benno parle de contexte qui exige de tous de la mesure et de la responsabilité ; malheureusement, dit Me Oumar Youm, ceux qui ne sont obnubilés que par leur propre agenda politique, victimes d’une altération de la lucidité, aveuglés par une idéologie populiste, instrumentalisés par des activistes fanatisés, resteront toujours insensibles au message de paix, de dialogue et de concertation du Premier ministre. «Après avoir giflé la République, après avoir battu une femme sans défense, après avoir brutalisé l’Assemblée nationale, ils nous présentent aujourd’hui une motion de censure irrégulière en la forme, inspirée dans son fond par un seul objectif : celui de s’offrir une tribune pour uniquement semer la confusion, le chaos et rabaisser la République et ses institutions démocratiques», martèle Me Oumar Youm, qui qualifie la motion de censure d’une offense grave envers les fondateurs de notre République, qui ont fait le choix d’un régime présidentiel. La motion de censure n’est pas, selon Oumar Youm, une défiance envers la personne du Premier ministre, mais une défiance envers la République. «C’est un affront d’une rare témérité contre le peuple souverain. Cette motion de censure, c’est la censure de la raison et du réalisme politique», déclare Youm.
 
 
 
FarbaNgom à Aminata Touré : «quand vous étiez Premier ministre, je passais vous voir, il faut dire comment et avec quoi»
 
Aminata Touré a reçu la contre-attaque de FarbaNgom qui l’accuse avec des mots à peine voilée, d’être aussi corrompue que toutes les autorités que l’on pointe du doigt. «Celle qui a dirigé notre liste lors des législatives, je l’interpelle ici. Quand vous étiez Premier ministre et que vous deviez faire votre déclaration de politique générale, un jeudi soir,après  le conseil des ministres, je suis venu vous voir mais il faut qu’elle vous dise comment et avec quoi je suis allé la voir»,a-t-il  fait savoir. Il ne faut pas attendre d’être sorti du cercle, poursuit-il, pour jouer à la vertueuse. «Ce qu’on vous remettait par mon intermédiaire était-il clean? Je sais tout et je prends mes responsabilités. Il faut arrêter de faire croire aux Sénégalais que parce que vous n’êtes plus avec le Président MackySall, vous êtes honnête, ce n’est pas vrai», fulmine t-il.
 
 
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