La nouvelle Assemblée née des législatives anticipées du 17 novembre dernier, sitôt installée et son président élu, piaffe d’impatience d’entrer dans le vif du sujet. Les députés vont en avoir certainement pour leurs indemnités, car le pain qui les attend sur la planche n’est pas des moindres. Au-delà de l’ordinaire des lois de finances rectificative et initiale, en plus de la Dpg de Koromack et la mise en place de la Haute Cour de justice, qui sont déjà dans le pipeline, une centaine de textes de lois sont dans les parapheurs du gouvernement et leur seront soumis incessamment. Alors, le haut perché El Malick ayant reçu le témoin de son prédécesseur AMD, les commissions techniques ne vont pas tarder à être formées. Il ne restera plus qu’à fixer la date de la session unique ordinaire et cravacher pour examiner en commission et adopter en plénière tout ce qui permet à l’Exécutif de mettre en œuvre son Référentiel. Mais que penser du débat entre spécialistes à propos des sessions de l’Assemblée ? peut-on considérer l’installation fixée par Serigne Ngoundou comme une première session ordinaire ? Non, elle ne peut être qu’extraordinaire puisqu’il n’y a qu’une session ordinaire unique et elle est convoquée par l’Assemblée nationale (Art 63 al.1 de la Constitution).
Waa Ji