Sénégal : la région de Saint-Louis abritera un projet aquacole de 30 millions $

Le Sénégal est le deuxième producteur de poisson en Afrique de l’Ouest, derrière le Nigeria. Alors que la pêche fournit la quasi-totalité de l’approvisionnement local, le gouvernement souhaite accroître la contribution de l’aquaculture dans le secteur.



Le Sénégal est le deuxième producteur de poisson en Afrique de l’Ouest, derrière le Nigeria. Alors que la pêche fournit la quasi-totalité de l’approvisionnement local, le gouvernement souhaite accroître la contribution de l’aquaculture dans le secteur.
 
 
 
Au Sénégal, la China National Fisheries and Aquaculture (CNFA) veut installer et développer un parc industriel aquacole dans la région de Saint-Louis. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 7 septembre par l’Agence nationale sénégalaise de l’aquaculture (ANA).

 
 
  Selon les responsables, ce projet mobilise un investissement total de 18 milliards de francs CFA (30,2 millions $) et devrait bientôt être lancé. D’après l’ANA, toutes les études préliminaires ont été déjà réalisées. Si des détails supplémentaires n’ont pas été communiqués, il faut noter que l’information a été révélée au cours du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui s’est tenu du 04 au 06 septembre 2024 à Pékin. 

Cet événement a également été l’occasion pour l’ANA de signer un protocole d’accord avec l’entreprise China Machinery Engineering Corporation (CMEC) spécialisée dans l’ingénierie aquacole ainsi que dans l’aménagement et la construction d’infrastructures de grande envergure.

« L’objectif de ce protocole d’accord est de nouer un partenariat pour la mise en place d’un projet de développement de l’aquaculture marine au Sénégal », peut-on lire dans le communiqué. Globalement, ces deux partenariats devraient appuyer les efforts de l’ANA pour stimuler l’industrie aquacole au Sénégal. 

Dans le cadre de sa nouvelle feuille de route pour le développement de l’aquaculture, l’ANA prévoit de faire passer la production aquacole locale à 68 000 tonnes à l’horizon 2032 contre un stock tournant autour de 1 600 tonnes actuellement. Dans le pays de la Teranga, la production totale de poissons s’est élevée à 500 000 tonnes en 2023, d’après la FAO.

Agence Ecofin

Dans la même rubrique :