Après les policiers, les magistrats, voilà les médecins qui sont mis sur la sellette et placés sous les feux de la rampe. Ces morts dont les causes prêtent à polémique devront voir leur écheveau démêlé par les hommes de l’art, après qu’un désaccord a été constaté entre l’avocat de la société, le procureur en l’occurrence, et les familles des victimes. Et c’est aujourd’hui que la plus ancienne des dites affaires, la mort du taximan Goudiaby, devra être élucidée définitivement, du moins on l’espère. Le pool d’experts devra dire s’il est mort par balle ou par arme blanche. Et du résultat de cette expertise dépendra, à n’en pas douter, la suite qui sera réservée à la deuxième affaire, celle du décès en détention de Mancabou. Mais, dans cette dernière affaire, quel que soit le résultat de l’autopsie, que Mancabou soit mort des suites de coups de tortionnaires présumés, ou qu’il soit décédé des suites des blessures qu’il se serait lui-même causées, la responsabilité de la police ne peut nullement être éludée, puisque François Mancabou était toujours sous le régime de la garde à vue. Donc sous la seule responsabilité de la police et du commanditaire de son interpellation.
Waa Ji
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