Samuel Sarr insiste, persiste et signe. Il n’entend pas enlever une virgule de ses déclarations relatives à l’existence de trois fichiers. Il invite d’ailleurs les députés et autres parlementaires de l’opposition à mettre en place une commission d’enquête et à se rapprocher des sociétés IRIS CORP et SYNAPSIS. Ce sont ces dernières, avec la complicité, dit-il, du Directeur de l’automatisation du fichier Ibrahima Diallo qui sont au cœur des opérations.
Samuel Sarr ne lâche pas l’affaire. Il continue plus que jamais de défendre la thèse de l’existence de trois fichiers. Pour convaincre d’ailleurs ceux qui doutent encore de ses déclarations, hier, au sortir de la rencontre qu’il a eue avec Me Mame Adama Guèye, pour des élections apaisées, il a invité les députés de l’opposition, dans le cadre d’une enquête parlementaire, à entendre les responsables deux entreprises que sont : IRIS CORP (malaisienne) et SYNAPSIS (Sénégal). Ce sont ces dernières, d’après ses dires, qui travaillent en toute complicité avec Ibrahima Diallo, Directeur de l’automatisation du fichier (Daf). «Nous soupçonnons à bon droit un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de plusieurs manipulations, l’essentiel des primo-inscrits et des membres de la diaspora, considérés comme des opposants au pouvoir en majorité», a laissé entendre Samuel Sarr. Avant de poursuivre, en affirmant : «déjà, les tenants du pouvoir travaillent à assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser par une vaste fraude le jour J».
«Nous n’accepterons plus la gestion solitaire du processus électoral, que le gouvernement prenne ses responsabilités»
Samuel Sarr de marteler qu’ils ne pourront plus accepter la gestion solitaire du processus électoral, faite du maintien d’un ministre membre du parti au pouvoir au ministère de l’Intérieur pour organiser le scrutin. De même, il indique que l’opposition ne va plus accepter le refus de mettre le fichier définitif à la disposition des partis politiques et ensuite des candidats. «Nous espérons que le gouvernement prendra ses responsabilités pour éviter de plonger ce pays dans le chaos», a prévenu le président du parti Libéralisme social sénégalais (Lss).
Au sujet de l’affaire Karim Wade, Samuel Sarr «fustige la malencontreuse image que le chef de l’Etat continue de donner de la justice de notre pays, en déclarant sur les antennes de France24 que, dans l’affaire Karim Wade, c’est le calendrier électoral qui dicte sa loi au calendrier judiciaire et qu’en conséquence, aucun réexamen du dossier n’est possible avant l’élection présidentielle de 2019».
«Il faudra injecter au minimum 5000 milliards de F Cfa dans les comptes de l’Etat en mars 2019. Autrement, ce pays sera plongé dans un gouffre social»
Samuel Sarr se désole également des graves tensions de trésorerie que traverse notre pays. Une situation, selon lui, qu’il avait vu venir depuis longtemps. «Pour redresser la situation financière du pays, il faudra injecter au minimum 5000 milliards de F Cfa dans les comptes de l’Etat en mars 2019. Autrement, ce pays sera plongé dans un gouffre social», a averti Samuel. Pour sa part, Me Mame Adama Guèye a magnifié l’esprit d’ouverture de Samuel Sarr. Mais aussi son adhésion, sans condition, à la plateforme qu’il est en train de mettre en place et qui est en train de regrouper tous les candidats de l’opposition dans un même cadre. Pour Me Mame Adama Guèye, Macky Sall ne doit pas faire moins que Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, c’est-à-dire aller à des élections sans trouver de consensus avec les autres candidats.
Madou MBODJ
Samuel Sarr ne lâche pas l’affaire. Il continue plus que jamais de défendre la thèse de l’existence de trois fichiers. Pour convaincre d’ailleurs ceux qui doutent encore de ses déclarations, hier, au sortir de la rencontre qu’il a eue avec Me Mame Adama Guèye, pour des élections apaisées, il a invité les députés de l’opposition, dans le cadre d’une enquête parlementaire, à entendre les responsables deux entreprises que sont : IRIS CORP (malaisienne) et SYNAPSIS (Sénégal). Ce sont ces dernières, d’après ses dires, qui travaillent en toute complicité avec Ibrahima Diallo, Directeur de l’automatisation du fichier (Daf). «Nous soupçonnons à bon droit un vaste complot visant à exclure du fichier final, résultat de plusieurs manipulations, l’essentiel des primo-inscrits et des membres de la diaspora, considérés comme des opposants au pouvoir en majorité», a laissé entendre Samuel Sarr. Avant de poursuivre, en affirmant : «déjà, les tenants du pouvoir travaillent à assurer une victoire médiatique avant de la matérialiser par une vaste fraude le jour J».
«Nous n’accepterons plus la gestion solitaire du processus électoral, que le gouvernement prenne ses responsabilités»
Samuel Sarr de marteler qu’ils ne pourront plus accepter la gestion solitaire du processus électoral, faite du maintien d’un ministre membre du parti au pouvoir au ministère de l’Intérieur pour organiser le scrutin. De même, il indique que l’opposition ne va plus accepter le refus de mettre le fichier définitif à la disposition des partis politiques et ensuite des candidats. «Nous espérons que le gouvernement prendra ses responsabilités pour éviter de plonger ce pays dans le chaos», a prévenu le président du parti Libéralisme social sénégalais (Lss).
Au sujet de l’affaire Karim Wade, Samuel Sarr «fustige la malencontreuse image que le chef de l’Etat continue de donner de la justice de notre pays, en déclarant sur les antennes de France24 que, dans l’affaire Karim Wade, c’est le calendrier électoral qui dicte sa loi au calendrier judiciaire et qu’en conséquence, aucun réexamen du dossier n’est possible avant l’élection présidentielle de 2019».
«Il faudra injecter au minimum 5000 milliards de F Cfa dans les comptes de l’Etat en mars 2019. Autrement, ce pays sera plongé dans un gouffre social»
Samuel Sarr se désole également des graves tensions de trésorerie que traverse notre pays. Une situation, selon lui, qu’il avait vu venir depuis longtemps. «Pour redresser la situation financière du pays, il faudra injecter au minimum 5000 milliards de F Cfa dans les comptes de l’Etat en mars 2019. Autrement, ce pays sera plongé dans un gouffre social», a averti Samuel. Pour sa part, Me Mame Adama Guèye a magnifié l’esprit d’ouverture de Samuel Sarr. Mais aussi son adhésion, sans condition, à la plateforme qu’il est en train de mettre en place et qui est en train de regrouper tous les candidats de l’opposition dans un même cadre. Pour Me Mame Adama Guèye, Macky Sall ne doit pas faire moins que Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, c’est-à-dire aller à des élections sans trouver de consensus avec les autres candidats.
Madou MBODJ