Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise dénonce le retard des salaires des contractuels, attribuant ce retard à la fusion de certains ministères et à la nomination des nouveaux directeurs de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) qui n’ont pas encore pris leurs fonctions.
Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise est très préoccupé par la situation des contractuels de l’administration, explique Omar Dramé, coordonnateur du collectif, lors d’une intervention sur la Rfm. Il précise que jusqu’à présent, ces agents n’ont pas perçu leur salaire du mois de juillet, ce qui leur cause des difficultés énormes malgré leur engagement à continuer de travailler correctement.
Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise est très préoccupé par la situation des contractuels de l’administration, explique Omar Dramé, coordonnateur du collectif, lors d’une intervention sur la Rfm. Il précise que jusqu’à présent, ces agents n’ont pas perçu leur salaire du mois de juillet, ce qui leur cause des difficultés énormes malgré leur engagement à continuer de travailler correctement.
Le collectif interpelle les autorités étatiques, soulignant que le gouvernement attribue cette situation à la fusion des ministères et à la nécessité d’harmoniser les budgets. Omar Dramé mentionne que nous estimons qu’avant d’harmoniser les budgets, il faut d’abord payer les salaires des travailleurs parce que c’est quelque chose de sacrée.
Les agents, ne pouvant plus supporter la situation, menacent de passer à l’action en assiégeant le Trésor public. Omar Dramé annonce que, ne voyant pas de solution immédiate, les agents envisagent une mobilisation la semaine prochaine pour réclamer leurs salaires si rien n’est fait d’ici la fin de la semaine. Il a également souligné que dans certains ministères, les signatures des virements par les DAGES n’ont pas eu lieu car les nouveaux directeurs n’ont pas encore pris service, une situation qui exacerbe le problème et pousse le collectif, regroupant 22 ministères, à demander des solutions immédiates de la part de l’État du Sénégal.