SUITE ET PAS FIN DE L’AFFAIRE KHALIFA SALL: Malick Gakou invite à l’intensification du combat sur le terrain



Malick Gakou a mal assurément, vu la vitesse avec laquelle l’immunité parlementaire de Khalifa Sall a été levée samedi dernier. Tout en se disant «attristé et désabusé», le patron du Grand Parti, dans une déclaration invite à l’intensification du combat sur le terrain. Le Président Sall peut se dire que c’est juste une partie de la bataille qui a été gagnée avec la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall. Malick Gakou, qui vient en effet de finir d’analyser la vitesse avec laquelle la question a été évacuée, samedi dernier, informe, dans une déclaration, que «des initiatives hardies seront entreprises avec les forces vives afin de gagner le combat pour le Sénégal».
D’après la lecture qu’il fait de cette affaire, sa conviction est qu’en effet, «la fracture démocratique instaurée à présent comme modèle politique met en péril l’avenir de notre nation et hypothèque celui des générations futures». C’est évident, a-t-il fait savoir, que plus rien ne peut arrêter le Président Macky Sall dans sa quête d’un second mandat. «Absolument rien ! Tout est possible, quitte même à mettre le pays à genoux. L’instrumentalisation de l’Assemblée nationale et de la justice est manifeste dans cette cabale inique. Incontestablement, nous touchons le fond», a indiqué Malick Gakou. Pour ajouter : «face à cet ancrage, il nous paraît urgent d’intensifier le combat sur le terrain pour la sauvegarde des acquis de notre démocratie et la pérennisation des valeurs cardinales de notre si grande nation. Soulevons notre dignité nationale pour vaincre et triompher contre les avatars de cette dictature fantasmagorique qui nous envahit et que le régime du Président Macky Sall veut instaurer dans notre pays». Et Gakou de terminer, en engageant le Grand Parti à demeurer au premier rang du combat pour la libération de Khalifa Ababacar Sall, la valorisation systématique des principes démocratiques et la consolidation des vertus de notre nation.
Madou MBODJ

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