SUICIDE A THIAROYE MINAM: 1 Une fille dépressive de 18 ans se pend avec un «njampé» à cause de sa famille



 
 
Fatma D. a mis fin à ses jours. Elle a utilisé un «njampé» (gant de toilette) pour se pendre dans la chambre. Elle aurait agi de la sorte à cause des membres de sa propre famille. Notamment ses frères et sa mère.
 
 
 
 Le quartier Thiaroye Minam 1 de la banlieue dakaroise a basculé, hier, dans l’horreur à cause du suicide par pendaison de la fille dépressive répondant au nom de Fatma D, âgée de 18 ans.
 
Elle fait un enfant hors mariage, sa famille la persécute
 
Quand l’adolescente a eu un enfant hors mariage, malgré son jeune âge, elle est devenue dépressive et développe des relations conflictuelles avec des membres de sa famille, en particulier, ses frères qui dénoncent l’enfant naturel de leur frangine et crient au déshonneur de la famille à cause de cela. Dailleurs, la paternité de la grossesse de la petite etait refusée par l'auteur en question. Ainsi, ils mènent la vie dure à la gamine et la persécutent à longueur de journée dans la maison familiale. Ils se chamaillent tout le temps avec elle. Leur mère s’en mêle et se ligue avec les jeunes garçons contre la jeune mère célibataire.
 
Fatma murit son suicide dans sa chambre
 
Désemparée, la demoiselle tient le coup tant bien que mal et tente de faire face aux incessantes réprimandes sous forme de tir groupé de ses parents. Mais, avant-hier, elle craque devant les récurrents coups de boutoir de ses frères, qui auraient décidé de l’expulser de la maison familiale. Fatma D. se retire alors seule dans sa chambre. Sa maman la trouve sur les lieux, s’inquiète de son attitude solitaire et l’interpelle. La petite dédramatise. La maman revient à la charge et insiste. Sans succès. Elle la laisse seule dans la pièce et fait le linge à l’arrière-cour du domicile.
 
Elle confectionne une corde avec du «njampé» et passe à l’action
 
Fatma profite de l’occasion et se confectionne à la va-vite une corde avec du «njampé». Elle glisse ledit «njampé» au travers de la poutrelle de la chambre et se l’enroule autour du cou. Elle monte sur une chaise et se pend. Elle se débat ensuite dans tous les sens, provoque un bruit assourdissant dans la pièce et meurt. La maman entend le vacarme, mais, elle pense aux coups de corne des moutons dans l’enclos de la maison.  Mais, quand les bruits ont persisté, elle interrompt la lessive, soulève le rideau de la chambre et tombe net sur le corps ballant de sa fille. Elle relâche aussitôt le rideau et pousse des cris de détresse à se rompre les cordes vocales.
Alerté, le voisinage accourt et constate l’horreur. Les flics du commissariat de Thiaroye arrivent et effectuent les constatations d’usage. Les sapeurs-pompiers, débarquent, à leur tour et acheminent le corps sans vie à la morgue de l’hôpital pour les besoins d’une autopsie. Des auditions sur procès-verbal (Pv) des proches de la défunte ont été effectuées à la police.
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
 
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