SOUVERAINETE ECONOMIQUE : QUELS DISPOSITIFS REGLEMENTAIRES ET LEGISLATIFS POUR ACCOMPAGNER LE SECTEUR PRIVE NATIONAL ? L’Osidea regroupe pendant deux jours l’ensemble des acteurs du secteur privé




 
 
L’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (Osidea) a organisé pendant deux jours, avec le Réseau parlementaire pour la promotion du secteur privé national (Repasen), un atelier sur le thème : «Souveraineté économique : quels dispositifs réglementaires et législatifs pour accompagner le secteur privé national ?». Ce panel, qui a regroupé l’ensemble des parties prenantes, avait pour objectif de recueillir les doléances et recommandations du secteur privé local, dont la perspective est de soutenir la participation des entreprises locales au développement socio-économique du Sénégal. Il a été présidé par le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop.
 
 
Pendant 48h, le secteur privé s’est regroupé pour discuter sur la souveraineté économique. Un panel organisé par l’Observatoire de suivi des indicateurs économiques en Afrique. Pour Cheikh Oumar Sy, président de l’Osidea, le développement du secteur privé passe par l’implication des populations dans les débats. «L’Assemblée nationale, dans son rôle législateur, voit sa volonté de servir son peuple rencontrer celle du secteur privé dans son souhait de contribuer hâtivement au processus de développement du pays. Le secteur privé national a été toujours un maillon important de notre architecture économique, mais les membres ne sont pas suffisamment encadrés pour être de véritables catalyseurs de réussite», laisse-t-il entendre.
Avant de poursuivre : «notre rôle en tant qu’Observatoire est de toujours travailler sur les initiatives porteuses de changements, basées sur la promotion du dialogue fécond, du partage d’expériences et de synergies entre les acteurs pour trouver l’ensemble des réponses appropriées», a soutenu l’ancien député.
Pour la présidente du Repasen, l’honorable députée Gnima Goudiaby, le thème choisi vient à son heure. Car, d’après elle, le monde a connu d’importants changements depuis quelque temps avec une crise sans précédent qui aura bouleversé tous les secteurs d’activités. «Une pause s’impose et l’état des lieux sur la question mérite d’être fait afin de concevoir harmonieusement les prochaines étapes afin de mieux structurer notre économie et d’accompagner notre secteur privé national pour qu’il soit le porteur de notre projet de souveraineté économique», argue-t-elle.
Gnima Goudiaby compte ainsi apporter sa pierre à l’édifice. «Nous souhaitons apporter notre contribution aux efforts de réflexions, de recherches et d’actions pour que notre secteur privé ait l’accompagnement réglementaire et législatif nécessaire pour contribuer à la construction d’une économie compétitive endogène et porteuse d’emplois», a-t-elle affirmé.
Mamadou Ba, représentant du président du Club des investisseurs sénégalais, s’est réjoui du partenariat entre le Repasen, Osidea et le Cis. «La session d’aujourd’hui revêt une dimension particulière dans le contexte de pari des autorités pour la souveraineté économique qui requiert le renforcement du dialogue entre les parties prenantes pour réaliser des projets au bénéfice des populations. Cette option pose à tous les acteurs le défi de libérer l’offre des énergies pour satisfaire l’offre de biens et services par les entreprises nationales», a-t-il laissé entendre.
Pour Birame Soulèye Diop, ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines qui a présidé l’atelier, c’est le cadre réglementaire qui permet de trouver un écosystème propice pour l’émergence et le renforcement d’un secteur privé national robuste, capable de jouer pleinement son rôle et d’être un moteur économique. «Aujourd’hui, nous sommes en train de repositionner le domaine de l’histoire pour reconstituer une collaboration nouvelle entre un État et le secteur privé national. Le gouvernement qui vient de s’installer inscrit absolument en priorité le développement du secteur privé national. Et le plan sur le contenu local constitue également un centre d’intérêt propre qui sera protégé par le président de la République et par le Premier ministre», indique-t-il.
 
Khadidjatou D. GAYE
 
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