SORTIE DE LA VERSION TRADUITE DU LIVRE «LE SENEGAL AU CŒUR»: Le leadership de Macky Sall et son point de vue sur l'islam magnifiés dans le monde arabe



 
 
 
Le chroniqueur égyptien Souleymane Juda est impressionné par le livre du Président Macky Sall, «Le Sénégal au cœur». Influent et très célèbre dans le monde arabe, le chroniqueur égyptien n’a pas tari d’éloges sur le Président Macky Sall sur l'Islam, après avoir lu la version arabe du livre «Le Sénégal au cœur». Expliquant le livre, le chroniqueur a été charmé par la partie où le Président sénégalais dit que «bien que 95% de la population du pays soit musulmane, le Président Sall n'aime pas que le Sénégal soit qualifié de «pays musulman», pour éviter de donner l'impression aux non-musulmans qu'ils sont exclus de l'Etat. Il exposera également la dimension sociale de Macky Sall, qu’il décrit comme un panafricain convaincu.
 
 
Souvent critiqué dans son pays, le Président Macky Sall compte des admirateurs ailleurs en Afrique et dans le monde. Pour le savoir, il suffit de suivre l’actualité de ces derniers jours dans le monde arabe, depuis que la version arabe du livre «Le Sénégal au cœur» est sortie. En Égypte, par exemple, c’est le célèbre chroniqueur très influent dans le monde arabe, Souleymane Juda, qui est en train de faire la promotion de l’ouvrage du chef de l’Etat sénégalais. Dans les médias du monde arabe où il dispose d’une très large audience, le chroniqueur vante le leadership de Macky Sall, allant jusqu’à le donner en exemple aux dirigeants du monde arabe.
Très convaincu par le leadership de Macky Sall, Souleymane Juda se rappelle qu’en février 2017, le sommet gouvernemental, dont l’organisation à Dubaï est supervisée par le ministre Mohamed El Kerkawi, avait annoncé que la ministre sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck avait remporté le prix du meilleur ministre du monde. Juda d’indiquer que c’est quand il a lu récemment le livre du Président sénégalais «Le Sénégal au cœur», qu’il a compris pourquoi la ministre de la Santé sénégalaise d’alors a remporté le prix du meilleur ministre du monde.«Depuis sa prise de fonction en 2012, le Président sénégalais s'est fixé des priorités sur le niveau des dépenses publiques au premier rang desquelles figurent la santé et l'éducation. Il alloue 7% du Pib à l’éducation, et se concentre sur deux choses : l'enseignant et le manuel scolaire. Le Président Macky Sal adhère à la célébration de la Journée des enseignants chaque année, et insiste à y assister quelles que soient ses préoccupations. Il remet personnellement des prix annuels aux enseignants qui se distinguent par leurs compétences !», a salué le célèbre chroniqueur, comparant le Sénégal à son pays. «En Égypte, la constitution actuelle consacre 6% du Produit national brut aux dépenses d'éducation. Le Président Abdelfattah Al-Sisi avait annoncé trois priorités : la santé, l'éducation et la culture !»
Poursuivant, Juda dit à son large public que Macky Sall raconte dans son livre comment sa mère a vendu ses bracelets de cheville pour payer ses études au collège, et lorsqu'il est passé au stade secondaire, elle a vendu ce qu'elle portait à ses mains et à son cou en or et en argent pour que son fils poursuive ses études.«Cela est le cas en Égypte pour beaucoup de mères qui se démerdent pour les études de leurs enfants. Il s’agit, certes, d’un comportement humain instinctuel plus qu’un comportement sénégalais ou égyptien !», dit-il.
Indiquant que le Président Macky Sall se décrit comme un libéral avec une orientation sociale, Juda dira que cela suffit pour savoir qu'il s'occupe des personnes démunies et défend leur cause. «En témoigne le fait qu’il réside dans sa propre maison et refuse d’élire domicile au palais présidentiel», croit-il savoir. Et d’ajouter : «parce qu'il est africain dans l'âme, il estime que la délivrance du continent africain passe par le passage aux États-Unis d'Afrique».
 
 
 
Le point de vue de Macky Sall sur l'islam magnifié
 
 
 
Alors qu’un chapitre entier du livre «Le Sénégal au cœur» traite de «l'Islam tolérant», l’Égyptien rappelle que bien que 95% de la population du pays soit musulmane, le Président Sall n'aime pas que le Sénégal soit qualifié de «pays musulman». «Une telle qualification, dit le chef de l'Etat sénégalais, donnerait l'impression aux non-musulmans qu'ils sont exclus de l'Etat, dont la cause est de mettre tout le monde sous son égide sans exclusion».
«On dit que le Président sénégalais a reçu plusieurs agneaux sacrificiels, sous forme de cadeaux, des différentes régions du Sénégal, à distribuer au peuple lors de la fête de l'Aïd al Adha, qui est appelée au Sénégal la Grande Fête, exactement comme on l'appelle en Egypte, où la fête d'El Fitr est encore appelée la petite fête. Il est arrivé une fois, lorsqu'il était ministre, qu'il ait distribué des moutons en sacrifice au personnel travaillant sous ses ordres. Il a appris plus tard qu'une personne avait été exclue de cette distribution, et voulant connaître les raisons, quelqu'un lui a chuchoté à l'oreille que cette personne avait un nom non musulman. Une révélation qui a fortement indisposé Macky Sall qui a répondu à la personne à la fin de l'information que l'Aïd al Kebir avait un sens familial et social, plus que religieux. Il est indécent, dit Macky Sall, qu'une personne soit privée de quelque chose dans sa société à cause de son nom ; c'est tout simplement inhumain. Sall, ayant obtenu deux agneaux sacrificiels, invita la personne exclue des cadeaux et lui demanda de choisir entre le mouton et sa valeur monétaire. Celui-ci étant célibataire, l'individu choisissait le prix du mouton», raconte Souleymane Juda, disant que par ce geste d'une extrême simplicité, Macky Sall a voulu faire connaître sa vision de l'islam, un islam éclairé sans exclusion.
«Il a rappelé le fait que le Prophète Mohamed (PSL) avait été un intermédiaire équilibré en tout, car après avoir fraternisé les migrants de La Mecque et d'Al Ansar (population locale de Médine), il a initié la ‘’Charte de Médine’’. Celui-ci institua ce qui ressemblait à un principe de citoyenneté pour les habitants de Médine, y compris les Juifs, même s'ils n'appréciaient pas cette charte», dit-il encore, précisant que le livre «Le Sénégal au cœur» a été publié à Casablanca par le Centre culturel du livre, traduit par le professeur Imam Hassan Seck et révisé par le professeur Abdallah Mohamedi.
 
 
 
 
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
LES ECHOS

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