Idrissa Wade et Aliou Sow ont été condamnés hier lundi à 2 ans de prison assortis du sursis pour des faits de tentative de vol en réunion commis à l'occasion du service, par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils avaient essayé de subtiliser deux vannes à eau de la Société de conserverie en Afrique (Scasa) e où ils ont eu à travailler durant 7 ans.
Les 7 années durant lesquelles Idrissa Wade et Aliou Sow ont travaillé à la Société de conserverie en Afrique (Scasa) seront réduites à néant. Ces travailleurs de la Scasa ont commis l'erreur de voler leur employeur. Ils ont eu à subtiliser deux vannes à eau. Selon l'accusation, la nuit des faits, Idrissa Wade a fait irruption dans le magasin de l'entreprise qu’il a trouvé ouvert. Il subtilise les deux vannes à eau qu'il a remises à Aliou Sow. Celui-ci les a soigneusement dissimulées dans une poubelle. Mais ces acolytes, au moment du forfait, ne se doutaient pas qu'ils étaient filmés par les caméras de surveillance de la boîte. C'est ainsi qu’ils ont été arrêtés. Ils ont été placés sous mandat de dépôt le 26 septembre dernier après avoir été inculpés pour tentative de vol en réunion commis la nuit à l'occasion du service.
À la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar où ils ont comparu hier, mardi, ils ont reconnu les faits comme à l'enquête préliminaire. Idrissa Wade et Aliou Sow, âgés respectivement de 27 et 26 ans, ont eu honte de revenir sur les circonstances du vol lorsque la présidente le leur a demandé. Ils ont reconnu avoir commis une erreur. L'avocat de la Scasa a révélé que les vannes à eau ont été récupérées suite à l'intervention de l'agent de sécurité. À cet effet, le conseil a réclamé le franc symbolique comme dommages et intérêts. Le procureur, qui estime que le vol a été prémédité, a demandé l'application de la loi pénale contre Idrissa Wade et Aliou Sow. Les avocats de la défense ont plaidé la clémence arguant que leurs clients ont participé à la manifestation de la vérité. Le tribunal leur a infligé une peine de deux ans de prison assortie du sursis.
Fatou D. DIONE