En véritable voix des sans-voix, la députée Adji Mbergane Kanouté a décidé de contrecarrer Abdallah Saeed, Dg d’Expresso en saisissant l’Assemblée nationale. Venue soutenir les employés d’Expresso qui n’ont de cesse de dénoncer les multiples licenciements abusifs, la députée de la mouvance présidentielle a décidé de saisir la Commission des lois du travail et des droits humains et celle de la communication et de la culture pour que cesse «la dictature» à Expresso. Le combat entre les syndicalistes d’Expresso et leurs dirigeants est en train de prendre une autre tournure. En conférence de presse hier sur l’esplanade de l’immeuble la Rotonde, les syndicalistes ont reçu un soutien de poids. En effet l’honorable députée Adji Mbergane Kanouté de Benno Bokk Yakaar s’est rangée du côté du Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications (Sntpt) pour dénoncer la persécution quotidienne vécue par les employés d’Expresso. «Je suis venue soutenir des salariés d’Expresso. Ce que j’ai vu, c’est assez inquiétant. Je rappelle que nous ne sommes ni dans une monarchie, ni dans une royauté, encore moins dans une dictature. Nous sommes au Sénégal, un pays démocratique, avec un Président démocrate, un Etat de droit où il y a une justice indépendante», soutient la députée. Consciente des heures sombres du groupe soudanais, Adji Mbergane Kanouté dénonce «les brimades, les intimidations et les licenciements abusifs». Ainsi, elle estime que cette situation délétère à Expresso doit cesser une bonne fois. «Cela doit s’arrêter parce que c’est des Sénégalais qui ont porté Expresso et qui l’ont hissé a ce niveau. Ce n’est pas normal que le fruit d’un dur labeur soit vraiment jeté par des Soudanais», peste la députée de la mouvance présidentielle.
Sur ce, elle compte porter le combat à l’hémicycle par tous les voies possibles. «Je m’en vais à l’Assemblée nationale saisir la Commission des lois, du travail et des droits humains. Je vais saisir la Commission de la communication et de la culture pour que ce problème soit pris à bras le corps», promet la députée. Une promesse fortement applaudie par Ndèye Founé Niang, secrétaire générale du Sntpt.
Fatou Camara, Sg comité sectoriel Expresso/Sntpt : «10% des salariés sénégalais renvoyés»
Avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Stop à la violation de la liberté syndicale», «non à la terreur, à l’intimidation, au harcèlement du personnel sénégalais» ou encore «équité au top management : un Sénégalais à la direction commerciale et à la direction financière», Fatou Camara, secrétaire générale du comité sectoriel Expresso de la Sntpt, renvoyée de l’entreprise la semaine passée, révèle que le nombre de licenciements commence à peser lourd sur la balance et penche dangereusement vers les Sénégalais, au grand bonheur des Soudanais qui les remplacent. «Expresso, c’est plus de 10% des salariés sénégalais licenciés», dit-elle. Elle est d’autant plus sidérée par la réponse fournie par le top management d’Expresso : «Si vous rejoignez le syndicat, on vous combattra, c’est à la guerre comme à la guerre», révèle celle qui a passé 9 ans dans la boite de Abdallah Saeed. Dans les jours à venir, une marche et un sit-in seront tenus par les syndicalistes.
Samba Thiam
Sur ce, elle compte porter le combat à l’hémicycle par tous les voies possibles. «Je m’en vais à l’Assemblée nationale saisir la Commission des lois, du travail et des droits humains. Je vais saisir la Commission de la communication et de la culture pour que ce problème soit pris à bras le corps», promet la députée. Une promesse fortement applaudie par Ndèye Founé Niang, secrétaire générale du Sntpt.
Fatou Camara, Sg comité sectoriel Expresso/Sntpt : «10% des salariés sénégalais renvoyés»
Avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Stop à la violation de la liberté syndicale», «non à la terreur, à l’intimidation, au harcèlement du personnel sénégalais» ou encore «équité au top management : un Sénégalais à la direction commerciale et à la direction financière», Fatou Camara, secrétaire générale du comité sectoriel Expresso de la Sntpt, renvoyée de l’entreprise la semaine passée, révèle que le nombre de licenciements commence à peser lourd sur la balance et penche dangereusement vers les Sénégalais, au grand bonheur des Soudanais qui les remplacent. «Expresso, c’est plus de 10% des salariés sénégalais licenciés», dit-elle. Elle est d’autant plus sidérée par la réponse fournie par le top management d’Expresso : «Si vous rejoignez le syndicat, on vous combattra, c’est à la guerre comme à la guerre», révèle celle qui a passé 9 ans dans la boite de Abdallah Saeed. Dans les jours à venir, une marche et un sit-in seront tenus par les syndicalistes.
Samba Thiam