SIGNATURE DE CONVENTION ENTRE l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ET L’OFNAC




 
 
Bassirou Guèye signale l’importance de l’université dans la lutte contre la corruption par rapport à la tricherie, les manœuvres dans la délivrance des diplômes, le favoritisme dans l’attribution de marchés…
 
 
C’est hier matin qu’a eu lieu la signature de convention entre l’l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane. Pour Bassirou Guèye, le temple du savoir a un grand rôle à jouer dans la lutte contre la corruption, notamment par rapport à la tricherie, l’attribution de marchés.
 
 
 
«La convention ne va que formaliser un partenariat déjà fructueux. Elle va renforcer nos liens et permettre à nos universités de jouer pleinement leur rôle dans la prévention de la fraude et la corruption, en relation avec nos missions de recherche aux missions de la communauté», explique Moussa Lo, recteur de l’Unchk. Qui ajoute : «nous avons toujours des soucis de former des étudiants modèles en dotant nos étudiants de compétences transversales. Nous avons le devoir de véhiculer des valeurs de transparence et d’éthique dans nos actions administratives quotidiennes. Nous avons par ailleurs un modèle pédagogique et un maillage national avec notre réseau numérique ouvert qui facilite l’accès aux savoirs».
Pour Bassirou Guèye, président de l’Ofnac, la corruption est un sujet de préoccupation à l’échelle planétaire, un grand problème qui affecte sérieusement les perspectives qui visent l’émergence de leur économie à plus ou moins long terme. «Elle n’épargne aucune couche sociale, elle ne se fixe aucune limite, ne connaît aucune frontière et est sujette à des mutations de plus en plus sophistiquées pour continuer de prospérer si honteusement», explique-t-il.
Et pour lui, l’université a un rôle plus que déterminant face à ce problème. Elle doit sensibiliser et former ses acteurs au civisme, à la citoyenneté active et agissante, à la transparence et à l’éthique. «Elle doit aussi travailler à l’adoption de charte d’éthique et de code de déontologie en vue de se prémunir de tout risque de fraude et de corruption. Les universités se doivent aussi de relever les défis de fraudes qui les interpellent directement. Il s’agit de la tricherie, des manœuvres dans la délivrance des diplômes, du favoritisme dans l’attribution de marchés…», conclut-il.
 
 
Khadidjatou D. GAYE
 
 
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