Le ministre des Affaires étrangères a présidé, hier, une séance préparatoire en prélude à la troisième réunion du Comité de haut niveau sur la mise en œuvre de la politique commune de l’Uemoa dans les domaines de la paix et de la sécurité. Occasion saisie par Sidiki Kaba pour revenir sur les menaces terroristes auxquelles font face aujourd’hui les pays de l’Uemoa et les mesures prises pour contenir le danger. Le ministre des Affaires étrangères est conscient de la menace terroriste qui pèse sur l’espace communautaire. Et afin d’y apporter des solutions, Sidiki Kaba a indiqué qu’«aucune action ne sera de trop pour y faire face». Abdallah Bouréima, président de la Commission de l’Uemoa, de révéler que la coordination entre les pays doit être de mise afin de poser les jalons d’une préoccupation destinée à préserver la paix, la sécurité et la stabilité dans l’espace Uemoa. «La récurrence et la similarité des attaques terroristes perpétrées au Burkina, au Mali et au Niger, leur connexion et leur coexistence avec d’autres menaces constituent une source de grave préoccupation pour la sécurité des personnes et des biens dans l’espace Uemoa ainsi que pour la stabilité des Etats membres de l’Union», explique-t-il.
Un mécanisme de veille et d’alerte devrait très prochainement être mis en place et il devra permettre à l’Uemoa, selon le diplomate, de disposer d’un outil pertinent et efficace d’anticipation des crises et des conflits. Abdallah Bouréima ajoute aussi que l’accord-cadre de coopération favorisera une meilleure traçabilité des mouvements de personnes dans l’espace communautaire. Me Sidiki Kaba d’embrayer, en indiquant que la lutte contre le terrorisme nécessite une intégration. «Elle est devenue, plus qu’un besoin. C’est une nécessité absolue pour le futur de nos pays et de nos peuples et il est heureux de constater que des pays de notre sous-région développent déjà un cadre d’échanges de renseignements au niveau de leurs frontières communes», a conclu le chef de la diplomatie sénégalaise.
Khadidjatou DIAKHATE (Stagiaire)
Un mécanisme de veille et d’alerte devrait très prochainement être mis en place et il devra permettre à l’Uemoa, selon le diplomate, de disposer d’un outil pertinent et efficace d’anticipation des crises et des conflits. Abdallah Bouréima ajoute aussi que l’accord-cadre de coopération favorisera une meilleure traçabilité des mouvements de personnes dans l’espace communautaire. Me Sidiki Kaba d’embrayer, en indiquant que la lutte contre le terrorisme nécessite une intégration. «Elle est devenue, plus qu’un besoin. C’est une nécessité absolue pour le futur de nos pays et de nos peuples et il est heureux de constater que des pays de notre sous-région développent déjà un cadre d’échanges de renseignements au niveau de leurs frontières communes», a conclu le chef de la diplomatie sénégalaise.
Khadidjatou DIAKHATE (Stagiaire)