À son arrivée, hier, à 16 heures passées de quelques minutes, Ousmane Tanor Dieng ne se doutait certainement pas qu’une bonne partie des membres de l’institution qu’il dirige lui avait tourné le dos. Il demande ainsi de procéder à l’appel nominatif des membres. Après cela, le président de l’institution a rappelé les missions qui sont les leurs.
«Il est important de rappeler que l’urgence de notre mission nous a engagé dans ce sacerdoce avec des moyens matériels et logistiques dont la mise en place se fait progressivement», note le président de la quatrième institution du pays, qui soutient qu’ils ont su s’organiser pour faire le travail qui leur est dévolu. Toutefois, Ousmane Tanor Dieng n’a pas voulu s’attarder sur ce débat : «dans tous les cas, il nous appartient de centrer nos réflexions sur les préoccupations de l’heure, si nous voulons que nos avis et recommandations soient pris en compte par leurs destinataires».
Ousmane Tanor Dieng : «Il n’y a pas de malaise au niveau du Haut Conseil»
Revenant sur le malaise qui sévit au sein de la structure qu’il dirige et qui est dû à son management de l’institution, Ousmane Tanor Dieng a accusé la presse, sans la citer, d’être à l’origine de cette polémique. «Mes collègues hauts conseillers sont étonnés qu’on puisse dire qu’il y a un malaise au niveau du Haut Conseil des Collectivités territoriales. Il n’y a pas de malaise au niveau du Haut Conseil. Nous travaillons dans des conditions particulièrement importantes, apaisées, civilisées et nous n’avons aucun problème de cette nature. On est surpris qu’on nous dise de l’extérieur qu’il y aurait un malaise, qu’il y aurait des problèmes entre les hauts conseillers et le président du Haut Conseil. Et c’est ce que les conseillers ont voulu dire. Je crois que c’est très simple et ça se voit», a tenté de faire croire Ousmane Tanor Dieng.
Les Hauts conseillers croisent les bras…
Peine perdue, puisqu’une bonne partie des hauts conseillers a tenu à manifester sa colère à défaut de pouvoir la crier. En effet, à la suite de la lecture de la motion par Pape Maël Thiam, les hauts conseillers ont presque répondu par le mépris. La quasi-totalité de la salle est restée inerte à la fin de la lecture. D’ailleurs, il a fallu que l’administrateur de l’Alliance pour la République (Apr) les y exhorte pour que quelques-uns décident d’applaudir. Mais là aussi, c’était insuffisant. Ce qui pousse Pape Maël Thiam à revenir à la charge. «Je n’entends pas suffisamment d’applaudissements. Levez-vous et applaudissez», lance-t-il à l’endroit de ses collègues visiblement pas contents.
«La durée du mandat peut être un an, 4 ans ou même 5 ans. Pour le moment, ce n’est pas défini»
Sur la question de son mandat en tant que président du Haut Conseil des Collectivités territoriales, le secrétaire général du Parti socialiste a assuré que celui-ci est toujours en cours. «Mon mandat n’est pas lié à une annualité. Le Président (de la République) m’a nommé président du Haut Conseil des Collectivités territoriales et ce n’est pas lié aux changements intervenus pour les autres membres du bureau. Le président n’est pas visé par le changement annuel au niveau du bureau du Haut Conseil des Collectivités territoriales», a déclaré Ousmane Tanor Dieng, qui insiste : «la durée du mandat dépend du Président. Ça peut être un an, ça peut être quatre ans, ça peut être cinq ans. En tout cas, pour le moment, ce n’est pas défini», dit-il à ce propos.
Sidy Djimby NDAO
«Il est important de rappeler que l’urgence de notre mission nous a engagé dans ce sacerdoce avec des moyens matériels et logistiques dont la mise en place se fait progressivement», note le président de la quatrième institution du pays, qui soutient qu’ils ont su s’organiser pour faire le travail qui leur est dévolu. Toutefois, Ousmane Tanor Dieng n’a pas voulu s’attarder sur ce débat : «dans tous les cas, il nous appartient de centrer nos réflexions sur les préoccupations de l’heure, si nous voulons que nos avis et recommandations soient pris en compte par leurs destinataires».
Ousmane Tanor Dieng : «Il n’y a pas de malaise au niveau du Haut Conseil»
Revenant sur le malaise qui sévit au sein de la structure qu’il dirige et qui est dû à son management de l’institution, Ousmane Tanor Dieng a accusé la presse, sans la citer, d’être à l’origine de cette polémique. «Mes collègues hauts conseillers sont étonnés qu’on puisse dire qu’il y a un malaise au niveau du Haut Conseil des Collectivités territoriales. Il n’y a pas de malaise au niveau du Haut Conseil. Nous travaillons dans des conditions particulièrement importantes, apaisées, civilisées et nous n’avons aucun problème de cette nature. On est surpris qu’on nous dise de l’extérieur qu’il y aurait un malaise, qu’il y aurait des problèmes entre les hauts conseillers et le président du Haut Conseil. Et c’est ce que les conseillers ont voulu dire. Je crois que c’est très simple et ça se voit», a tenté de faire croire Ousmane Tanor Dieng.
Les Hauts conseillers croisent les bras…
Peine perdue, puisqu’une bonne partie des hauts conseillers a tenu à manifester sa colère à défaut de pouvoir la crier. En effet, à la suite de la lecture de la motion par Pape Maël Thiam, les hauts conseillers ont presque répondu par le mépris. La quasi-totalité de la salle est restée inerte à la fin de la lecture. D’ailleurs, il a fallu que l’administrateur de l’Alliance pour la République (Apr) les y exhorte pour que quelques-uns décident d’applaudir. Mais là aussi, c’était insuffisant. Ce qui pousse Pape Maël Thiam à revenir à la charge. «Je n’entends pas suffisamment d’applaudissements. Levez-vous et applaudissez», lance-t-il à l’endroit de ses collègues visiblement pas contents.
«La durée du mandat peut être un an, 4 ans ou même 5 ans. Pour le moment, ce n’est pas défini»
Sur la question de son mandat en tant que président du Haut Conseil des Collectivités territoriales, le secrétaire général du Parti socialiste a assuré que celui-ci est toujours en cours. «Mon mandat n’est pas lié à une annualité. Le Président (de la République) m’a nommé président du Haut Conseil des Collectivités territoriales et ce n’est pas lié aux changements intervenus pour les autres membres du bureau. Le président n’est pas visé par le changement annuel au niveau du bureau du Haut Conseil des Collectivités territoriales», a déclaré Ousmane Tanor Dieng, qui insiste : «la durée du mandat dépend du Président. Ça peut être un an, ça peut être quatre ans, ça peut être cinq ans. En tout cas, pour le moment, ce n’est pas défini», dit-il à ce propos.
Sidy Djimby NDAO