SÉRIGNE MODOU BOUSSO DIENG, TETE DE LISTE DE L’UNION DES GROUPES PATRIOTIQUES DU SÉNÉGAL : « Il faut arrêter Sonko…, le pays est en danger »




 
Toujours à Touba pour convaincre les populations de la cité religieuse à voter pour lui, le chef de file de la coalition Union des Groupes patriotiques s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. « Je déplore le fonctionnement de la justice sénégalaise. Nous avons entendu les complaintes du candidat Ousmane Sonko sur les défaillances de sécurité de la part de l’État. Il ignore ou fait semblant d’ignorer que la responsabilité de l’action gouvernementale lui incombe, ceci devant le parlement et devant les Sénégalais. Mes très chers concitoyens, le Sénégal est en danger. Si c’est le Pm qui est le chef des ministres de l’Intérieur et de la Justice, qui annonce qu’il fera sa caravane devant un opposant, ça prouve que le Sénégal est en danger. Il faut qu’on arrêté Ousmane Sonko avant qu’il ne soit trop tard », indique-t-il. Il ajoute : « nous allons le trouver dans son terrain de la résistance. Il doit savoir que le Sénégal est une démocratie incontournable. Il a dénigré ces deux ministres. Depuis cette déclaration, le ministre de l’Intérieur a ordonné la fouille du cortège de Samm Sa Kaddu qui a permis aux forces de l’ordre de saisir des armes blanches laissant les armes du cortège de Sonko » balafre-t-il la figure de la tête de liste proportionnelle de Pastef.
Ainsi, il appelle ses parents de cette cité religieuse à voter pour sa liste et donner la majorité parlementaire au Groupes patriotiques. « C’est pourquoi, une fois à l’Assemblée, je présenterai un projet de loi pour enlever le pouvoir du procureur à décerner systématiquement un mandat de dépôt. C’est le juge d’instruction qui aura désormais ce pouvoir. Ousmane Sonko, son arrogance, sa discourtoisie contre le pouvoir, contre ses ministres et la voie de la dictature empruntée, je dis que le Sénégal est en danger. C’est pourquoi j’appelle les habitants de Touba à voter pour ma liste pour ramener le statut de République à la nation du Sénégal avant qu’on en arrive au gatsa-gatsa appelé par Sonko », conclut le religieux.
Baye Modou SARR
 
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