SCENES OBSCÈNES DANS «MAITRESSE D’UN HOMME MARIE»: Jamra crie au scandale, saisit le Cnra qui convoque d’urgence son assemblée



 
Jamra est très fâché et il ne met de gants pour le faire savoir, suite à la diffusion de scènes obscènes, ce lundi, sur le petit écran et pendant le mois de Ramadan. Pour emmener «Marodi», producteur du téléfilm : «maitresse d’un homme marié», à respecter les Sénégalais qui observent le jeûne, Mame Mactar Guèye informe qu’il a saisi le Cnra qui a décidé de convoquer son assemblée aux fins de s’autosaisir sur cette affaire.
 
 
Sauf arrêt des scènes obscènes et autres langages vulgaires pour espérer continuer diffuser en toute tranquillité, Marodi, producteur du téléfilm : «maitresse d’un homme mari», n’a pas fini de se mettre à dos l’Ong Jamra. Imam Massamba Diop et Cie, dans un communiqué, informe avoir saisi le patron du Cnra après diffusion de l'épisode de ce lundi. En effet, rapporte Mame Mactar Guèye et Cie, après le film, Jamra a été assailli de coups de fil de réprobation et de messages de véhémentes indignations. Jamra s’est en conséquence entretenu avec Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) qui a aussi confirmé avoir été submergé d'appels téléphoniques de protestations, souvent assortis de réceptions d'extraits de cette scandaleuse vidéo, qui secoue déjà les réseaux sociaux. 
Imam Massamba Diop et Cie de révéler que le président du Cnra a fait lancer dare-dare les convocations des membres de l'Assemblée générale de l'organe de régulation de l'audiovisuel, «afin que le Cnra s'autosaisisse sans délai» suite à cette inadmissible violation de ses recommandations, au mépris surtout de la sacralité de ce mois béni de Ramadan.
Toujours au sujet de cette affaire, Imam Massamba Diop et Cie informent que «le Cnra va en statuer dans les toutes prochaines heures, pendant que Jamra et ses alliés continueront de rester intraitables, face à toute manœuvre de lobby (financier, maçonnique ou homosexuel) qui entreprendrait de répandre dans notre société, au détriment de la santé mentale et morale de nos enfants, la perversion et la débauche, pour des intérêts bassement égoïstes et financiers», a fait savoir Jamra, qui dit que par rapport à cette affaire, les mises en garde du Cnra étaient pourtant très claires. Le Cnra en sa séance du 29 mars 2019, comme décisions, avait dit que le téléfilm pourra continuer à être diffusé, sous-réserve des correctifs à apporter. La non-prise en compte des remarques du Cnra, notamment en revisitant le contenu, pourrait avoir pour conséquence le retardement de l'heure de diffusion ou l'interdiction de la diffusion du téléfilm par le Cnra».
 
Madou MBODJ
 

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