Apix, quand le ridicule…
A l’Apix, notamment à la Direction des marchés publics, c’est comme si les dieux leur sont tombés sur la tête. En effet, les suites du marché relatif à la «Sélection d’une agence chargée de la Communication du Fonds à frais partagés» troublent les esprits les plus avertis. Aucun spécialiste en passation des marchés ne s’y retrouve, tellement la manœuvre est grotesque. Tenez, les deux soumissionnaires ont fait des offres respectives de 132.760.000 F Cfa Ttc pour le premier et 197.052.920 F Cfa Ttc pour le deuxième soumissionnaire. Soit une différence de plus de 60 millions. Mais le procès-verbal sanctionnant la séance de dépouillement des offres et sur lequel doivent être consignées les informations essentielles n’a été communiqué aux intéressés que 48h après l’attribution provisoire. Et dans la notification d’attribution, le soumissionnaire qui était le plus disant, soit 197.052.920 F Cfa Ttc, voit son offre corrigée et modifiée pour être finalement de 110.275.720 F Cfa Ttc. On se demande par quelle alchimie et sur quelle base un soumissionnaire peut revenir, après ouverture publique des plis, où il a eu connaissance des offres concurrentes, modifier de fond en comble son offre financière. Du jamais vu dans la jurisprudence des marchés publics ! Et même dans le cas où il s’agirait d’une omission de la part du soumissionnaire, «pareille omission ne peut, en aucun cas, être liée à un élément quelconque du prix de l’offre» dit le Code repris par le Dossier d’appel d’offres préparé par la Direction des marchés de l’Apix. Croyez-nous, si on vous dit que les dieux leurs sont tombés sur la tête.
Et pourtant Mountaga Sy…
Mountaga Sy Dg de l’Apix, invité du Journal Télévisé de la Rts hier à 20h a seriné comme pas possible, le classement par Transparency International du Sénégal comme pays aux réformes très avancées et à l’environnement des affaires sains et transparents. Seulement, la réalité est tout autre, puisque dans le marché cité plus haut, la commission argue avoir rejeté l’offre du soumissionnaire moins et mieux disant, pour non présentation d’une garantie de soumission. Ce qui relève d’un manque de foi puisque non seulement le document a été transmis par courrier, avec décharge à l’appui et sur demande de l’Apix, et enfin dans les délais, mais encore et surtout qu’il était demandé aux soumissionnaires de déposer soit une garantie de soumission soit une déclaration de garantie de soumission. Ceci étant précisé noir sur blanc dans le Dossier d’appel d’offres qui stipulait à la Clause 13 que la soumission doit ainsi être composée de : l’offre, la Garantie de soumission ou la Déclaration de garantie de soumission, le programme d’activité chiffré, le Formulaire et les documents établissant les qualifications du soumissionnaire. Donc, soit les membres de la commission n’ont pas lu et compris le Dossier d’appel d’offres, soit, ils ont décidé de faire comme bon leur semble. L’impunité leur étant peut-être garantie. A lundi pour d’autres révélations. En attendant que l’Armp hérite du dossier.
A l’Apix, notamment à la Direction des marchés publics, c’est comme si les dieux leur sont tombés sur la tête. En effet, les suites du marché relatif à la «Sélection d’une agence chargée de la Communication du Fonds à frais partagés» troublent les esprits les plus avertis. Aucun spécialiste en passation des marchés ne s’y retrouve, tellement la manœuvre est grotesque. Tenez, les deux soumissionnaires ont fait des offres respectives de 132.760.000 F Cfa Ttc pour le premier et 197.052.920 F Cfa Ttc pour le deuxième soumissionnaire. Soit une différence de plus de 60 millions. Mais le procès-verbal sanctionnant la séance de dépouillement des offres et sur lequel doivent être consignées les informations essentielles n’a été communiqué aux intéressés que 48h après l’attribution provisoire. Et dans la notification d’attribution, le soumissionnaire qui était le plus disant, soit 197.052.920 F Cfa Ttc, voit son offre corrigée et modifiée pour être finalement de 110.275.720 F Cfa Ttc. On se demande par quelle alchimie et sur quelle base un soumissionnaire peut revenir, après ouverture publique des plis, où il a eu connaissance des offres concurrentes, modifier de fond en comble son offre financière. Du jamais vu dans la jurisprudence des marchés publics ! Et même dans le cas où il s’agirait d’une omission de la part du soumissionnaire, «pareille omission ne peut, en aucun cas, être liée à un élément quelconque du prix de l’offre» dit le Code repris par le Dossier d’appel d’offres préparé par la Direction des marchés de l’Apix. Croyez-nous, si on vous dit que les dieux leurs sont tombés sur la tête.
Et pourtant Mountaga Sy…
Mountaga Sy Dg de l’Apix, invité du Journal Télévisé de la Rts hier à 20h a seriné comme pas possible, le classement par Transparency International du Sénégal comme pays aux réformes très avancées et à l’environnement des affaires sains et transparents. Seulement, la réalité est tout autre, puisque dans le marché cité plus haut, la commission argue avoir rejeté l’offre du soumissionnaire moins et mieux disant, pour non présentation d’une garantie de soumission. Ce qui relève d’un manque de foi puisque non seulement le document a été transmis par courrier, avec décharge à l’appui et sur demande de l’Apix, et enfin dans les délais, mais encore et surtout qu’il était demandé aux soumissionnaires de déposer soit une garantie de soumission soit une déclaration de garantie de soumission. Ceci étant précisé noir sur blanc dans le Dossier d’appel d’offres qui stipulait à la Clause 13 que la soumission doit ainsi être composée de : l’offre, la Garantie de soumission ou la Déclaration de garantie de soumission, le programme d’activité chiffré, le Formulaire et les documents établissant les qualifications du soumissionnaire. Donc, soit les membres de la commission n’ont pas lu et compris le Dossier d’appel d’offres, soit, ils ont décidé de faire comme bon leur semble. L’impunité leur étant peut-être garantie. A lundi pour d’autres révélations. En attendant que l’Armp hérite du dossier.