Comme une ritournelle, les maux de l’école publique sunugaalienne reviennent chaque année pour plomber les enseignements, rogner le quantum horaire et, surtout, handicaper les élèves dont le niveau rétrécit comme peau de chagrin. Et cette année, les enseignants regroupés au sein du Cusems Saems ont tiré la première cartouche depuis le 8 décembre 2021 sur un Etat qui semble invulnérable, même à la rafale qui a suivi et dont les gens saignants sont à la 7e salve. Et la sourde oreille du gangoor de Niangal à ce sérieux problème est compréhensible. Car leurs mouflets, c’est sûr, ne fréquentent pas ces établissements. C’est l’école privée, de surcroit française ou catholique, qui reçoit ces enfants de ministres, DG et autres pontes du régime. C’est pourquoi ces écoles sont protégées des hordes de vandales venues des établissements publics pour les déloger. En tout cas, la politique du pourrissement dessert la nation sunugaalienne, car l’école de Jules Ferry, d’où est sorti Niangal himself, doit être sauvegardée face à une privatisation débridée que Goorgoorlu ne peut supporter. Alors, qui prend des engagements doit pouvoir les tenir. A défaut, discuter les yeux dans les yeux et dire ce qu’on peut et ce qu’on ne peut pas.
Waa Ji
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