Revers




Les dorures du blason de Niangal brillent de mille feux. Leur éclat sous le soleil des tropiques irradie jusqu’au fin fond de la terre mère africaine, enjambe les océans et couvre la planète entière. Un renversement qu’il a su faire après que, sur nos terres et à l’international, des Sunugaaliens l’ont vilipendé grave. La panacée : une stratégie du renoncement à une 3e candidature. Aussi, il a pu parader avec fierté auprès de ses pairs de la Cedeao réunis à Bissau. Tout cela est très beau, mais la médaille a bien un revers. Car, d’ici à l’élection qu’il se doit d’organiser sans y participer, une première pour un chef d’Etat dans ce pays, Niangal devra bien éviter de ternir cette image qu’il vient de si bien polir. Le cas de OS, dont Prési clame qu’il va exécuter la décision de justice le concernant, laquelle décision n’est pas encore définitive, doit être traité dans le sens de l’apaisement ambiant, tel que suggéré par Jules Ndéné, un des potes à Prési. D’autant que Niangal lorgne le strapontin de Guterres à l’Onu et qu’il ne faudrait pas jeter du sable dans le couscous. Pour dire que si arriver au sommet peut sembler facile, y rester constitue en vérité une autre paire de manches.
Waa Ji
 
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