Il y a quelques mois, le journal sénégalais Libération révélait que le fisc réclamait 4 milliards à Summa. Mais en réalité, ce montant est faible comparé à ce que le Fisc réclame à trois entreprises turques à savoir Summa, Limak et Summa Sénégal qui sont dans la gestion aéroportuaire (AIBD) et la construction. Selon Sika Finances, la DGID réclame pas moins de 24 milliards d’arriérés de versement à ces compagnies.
Et même si l’affaire ne fait pas de bruit, il n’en demeure pas moins que, c’est la méthode forte qui a été utilisée par les autorités sénégalaises, d’après ce site. « Pour recouvrer ce montant, le fisc sénégalais a saisi des camions, des engins, des centrales à béton, pelles hydrauliques et mécaniques, des chargeurs, des bulldozers, etc. », écrit le site d’information.
L’entreprise française Eiffage génie civil marine n’a pas non plus été épargnée par cette nouvelle politique fiscale. Elle a été redressée, deux semaines avant, à hauteur de 17,6 milliards, ajoute la même source qui précise également que les comptes de la Rts ont été bloqués pour les mêmes raisons en même temps que les médias privés.