Macky Sall appelle tous ceux dont les dossiers à la candidature n’ont pas été validés à se joindre à lui pour aller ensemble aux élections. Pour le président de la République, si le pourcentage demandé n’a pas pu être atteint, c’est tout simplement parce qu’ils n’ont pas leur place aux élections. C’était à l’occasion d’une grande cérémonie, hier mercredi, où les maires de la coalition Benno Bokk Yakaar se sont engagés à réélire leur candidat Macky Sall. Près de 500 maires, venus de partout du Sénégal, ont assuré le Président Macky Sall de leur détermination à défendre son bilan afin de gagner les présidentielles au soir du 24 février.
Commentant les résultats de la vérification des parrainages, Macky Sall n’a pas pu s’empêcher de railler les opposants qui sont presque tous passés à la trappe. «Le parrainage a fait trop de choses. Et comme disait l'autre, c'est le boulevard des invalidés. Et il ne faut pas se fâcher contre le Président, si on est recalé. (…). Peut-être en 2024, si je ne suis plus là, ils pourront avoir une chance. Mais, pour le moment, ils n'ont qu'à rester sur le banc de touche», a martelé le chef de l’Etat. Qui poursuit sur son ton moqueur : «la loiprévoyait juste 53.457 parrains validés soit 0,8% du fichier électoral. Mais, si ce pourcentage n’est pas atteint, ce n’est pas de la faute du Président. Il ne faut pas lui en vouloir».Et pour les ajournés, le candidat de Bby leur demande de venir le soutenir pour les prochaines présidentielles. «Ceux qui espéraient arriver à la course présidentielle, et qui malheureusement ont été bloqués par le parrainage, ils peuvent venir participer avec nous aux élections. Je tends la main à tout le monde, ceux qui critiquent comme ceux qui jettent des pierres, parce que c'est le Sénégal qui nous intéresse», a déclaré le chef de l’Etat.
Talla Sylla : «Je n'ai pas manqué de lui jeter des pierres, mais je n'ai jamais frappé avec des marteaux encore moins cassé»
Le maire de Thiès, Talla Sylla, présent lors de la cérémonie, n'a pas manqué de lancer des piques aux opposants. «Entre 2012 et 2014, j'étais hors du territoire. Et comme tous les Sénégalais de la diaspora, je me limitais à internet pour m’informer. Et je n'ai pas manqué de lui jeter des pierres, mais au moins je n'ai jamais frappé avec des marteaux, encore moins cassé», lâche-t-il, faisant allusion à son accident à coups de marteau et de gourdin sous Wade.
«Qu’on ne dorme pas sur nos lauriers. Qu’on ne se dise pas que c’est déjà gagné»
Pour le Dr Macoumba Diouf, président du comité scientifique et maire de Latmengué, le bilan a été fait avant même la période électorale. «Les maires à l’unanimité ont juré que c’est grâce à vous, grâce à votre bilan, qu’ils ont été élus maires», laisse-t-il entendre. Avant de poursuivre : «votre réélection, nous en faisons notre affaire». Revenant sur les prochaines élections et les stratégies à adopter, le président de la République, qui s’est réjoui de la mobilisation et l’engagement des maires, a demandé à ces derniers de continuer le travail, même si la victoire est assurée. «La majorité est déjà avec vous ; mais qu’on ne dorme pas sur nos lauriers. Qu’on ne se dise pas que c’est déjà gagné. Les élections, ce n’est pas comme ça. C’est jusqu’à la réception des bulletins de dépouillement».
Et par conséquent, ce que le candidat de Benno Bokk Yaakar demande aux maires, c’est d’éviter de répondre par le mal et de faire un travail correct. «Que les moyens soient partagés de manière équitable, parce que c’est ce qui va permettre aux gens d’être motivés pour apporter leur contribution. Dans le cas contraire, cela peut créer des frustrations et entacher tout le travail accompli jusque-là. Et ce serait un grand risque».
Khadidjatou DIAKHATE
Commentant les résultats de la vérification des parrainages, Macky Sall n’a pas pu s’empêcher de railler les opposants qui sont presque tous passés à la trappe. «Le parrainage a fait trop de choses. Et comme disait l'autre, c'est le boulevard des invalidés. Et il ne faut pas se fâcher contre le Président, si on est recalé. (…). Peut-être en 2024, si je ne suis plus là, ils pourront avoir une chance. Mais, pour le moment, ils n'ont qu'à rester sur le banc de touche», a martelé le chef de l’Etat. Qui poursuit sur son ton moqueur : «la loiprévoyait juste 53.457 parrains validés soit 0,8% du fichier électoral. Mais, si ce pourcentage n’est pas atteint, ce n’est pas de la faute du Président. Il ne faut pas lui en vouloir».Et pour les ajournés, le candidat de Bby leur demande de venir le soutenir pour les prochaines présidentielles. «Ceux qui espéraient arriver à la course présidentielle, et qui malheureusement ont été bloqués par le parrainage, ils peuvent venir participer avec nous aux élections. Je tends la main à tout le monde, ceux qui critiquent comme ceux qui jettent des pierres, parce que c'est le Sénégal qui nous intéresse», a déclaré le chef de l’Etat.
Talla Sylla : «Je n'ai pas manqué de lui jeter des pierres, mais je n'ai jamais frappé avec des marteaux encore moins cassé»
Le maire de Thiès, Talla Sylla, présent lors de la cérémonie, n'a pas manqué de lancer des piques aux opposants. «Entre 2012 et 2014, j'étais hors du territoire. Et comme tous les Sénégalais de la diaspora, je me limitais à internet pour m’informer. Et je n'ai pas manqué de lui jeter des pierres, mais au moins je n'ai jamais frappé avec des marteaux, encore moins cassé», lâche-t-il, faisant allusion à son accident à coups de marteau et de gourdin sous Wade.
«Qu’on ne dorme pas sur nos lauriers. Qu’on ne se dise pas que c’est déjà gagné»
Pour le Dr Macoumba Diouf, président du comité scientifique et maire de Latmengué, le bilan a été fait avant même la période électorale. «Les maires à l’unanimité ont juré que c’est grâce à vous, grâce à votre bilan, qu’ils ont été élus maires», laisse-t-il entendre. Avant de poursuivre : «votre réélection, nous en faisons notre affaire». Revenant sur les prochaines élections et les stratégies à adopter, le président de la République, qui s’est réjoui de la mobilisation et l’engagement des maires, a demandé à ces derniers de continuer le travail, même si la victoire est assurée. «La majorité est déjà avec vous ; mais qu’on ne dorme pas sur nos lauriers. Qu’on ne se dise pas que c’est déjà gagné. Les élections, ce n’est pas comme ça. C’est jusqu’à la réception des bulletins de dépouillement».
Et par conséquent, ce que le candidat de Benno Bokk Yaakar demande aux maires, c’est d’éviter de répondre par le mal et de faire un travail correct. «Que les moyens soient partagés de manière équitable, parce que c’est ce qui va permettre aux gens d’être motivés pour apporter leur contribution. Dans le cas contraire, cela peut créer des frustrations et entacher tout le travail accompli jusque-là. Et ce serait un grand risque».
Khadidjatou DIAKHATE