Rapts d’enfants : 3 cas avérés, des canulars et 1000 personnes interpellées



Face à la presse, hier, le ministre de l’Intérieur a fait le point de la situation relative au phénomène de rapts et d’assassinat d’enfants. A en croire Aly Ngouille Ndiaye, les opérations de sécurisation entamées le 22 mars, ont permis, à la date d’hier, d’interpeller «près de 1000 personnes sur l'ensemble des grands centres urbains». Expliquant le travail fait jusque-là et les renseignements obtenus, le ministre note qu’il y a eu plus de canulars que de cas d’enlèvements avérés. «Sur la base d'informations parvenues  au niveau de la police et de la gendarmerie, ces 3 derniers mois, nous sommes à 3 meurtres. Nous avons le cas de la fillette de Mbao, violée et tuée, le cas Fallou Ba de Touba et le cas Fallou Diop à Rufisque», note-t-il. Non sans ajouter que pour ces cas, «les investigations sont en cours pour trouver les auteurs». En effet, la police, déterminée à tuer le phénomène dans l’œuf, entend investir le terrain de nuit comme de jour, afin de rejeter la peur dans le camp des malfaiteurs. Les malfaiteurs qui, s’ils sont pris, vont payer très cher leurs actes. «Ces gens-là s'ils sont pris, c'est directement aux assises. Parce que là c'est des meurtres. Ce n'est même pas des tentatives. Ce sont des meurtres. Si on parvient à élucider ces affaires, ça va directement aux assises», martèle-t-il.
 

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